L’OM se fait tacler après la désillusion
La rédaction

Les derniers espoirs de voir un club français en finale d’une Coupe d’Europe reposaient sur l’Olympique de Marseille. Mais jeudi soir, l’équipe de Jean-Louis Gasset a complètement volé en éclat, battue 0-3 sur la pelouse de l’Atalanta. Forcément, cette grosse sortie de route provoque de nombreuses réactions comme celle de José Anigo. 

C’est une vraie gifle qu’a reçu l’Olympique de Marseille ce jeudi. Après un match aller encourageant au Vélodrome, conclu sur le score de 1-1, l’OM se déplaçait du côté de Bergame pour la deuxième manche de sa demi-finale contre l’Atalanta. Et clairement, l’actuel 9ème de Ligue 1 n’a pas fait le poids, s’inclinant lourdement par trois buts d’écarts. José Anigo, ancien coach des Marseillais, a réagi à la contre-performance phocéenne dans les colonnes de l’Équipe.

« Tu es une équipe battue dans […] tellement de domaines »

Une chose est certaine : José Anigo n’a pas apprécie le spectacle proposé par le club qu’il a entraîné jusqu’en 2014. L’actuel coach de l’Olympiakos a dézingué son ancienne écurie : « Ce qu’il a manqué à l’OM ? Tout ou presque. Même si, à l'aller, tu peux mettre ce deuxième but grâce à Aubameyang et arriver en Italie à 2-1, ce soir, l'équipe a été mangée et le résultat est logique. Tu as une équipe battue dans la combativité, dans le pressing, dans tellement de domaines... Pour gagner ce genre de matches, il faut mettre d'autres ingrédients. Même si je suis Marseillais, honnêtement, il n'y a rien à dire sur ce résultat, même si cette lourdeur du score me fait mal. »

« Il n'y a pas un joueur à ressortir »

Si José Anigo n’a pas eu de compliment pour les dix joueurs de champ alignés par Jean-Louis Gasset ce jeudi soir, celui qui évolué au poste de défenseur central a tout de même eu un mot pour Pau Lopez, auteur de plusieurs arrêts : « S’il y a des joueurs que je sors du lot ? Non. Moi qui suis fan d'Harit, ce soir comme le reste de ses équipiers, il a été en dedans. L'OM a été en difficulté des deux côtés, avec Merlin et Clauss. Il n'y a pas un joueur à ressortir, hormis le gardien (Pau Lopez) qui a repoussé l'échéance. À la mi-temps, s'il n'est pas là, le match aurait été plié. Comme il n'y avait pas beaucoup de protection, que ça passait sur les côtés, il a dû être le dernier rempart. »

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