PSG : «Un club de Harlem Globetrotters», Neymar et Messi se font fracasser
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Le projet sportif du PSG a pris un virage à 180°. Après une longue période au cours de laquelle le club parisien a misé sur des stars peu impliquées, la direction a décidé de se concentrer sur des joueurs dévoués à leur équipe. Selon le journaliste Dave Appadoo, la mentalité des nouveaux venus a fait le plus grand bien à ce PSG, version Luis Enrique.

L'ère bling-bling a, officiellement, pris fin l'été dernier lorsque les dernières stars du PSG ont été poussées vers la sortie. Mis à part Kylian Mbappé, les gros salaires comme Neymar ou Lionel Messi n'ont pas été conservés. Conspuées par le public du Parc des Princes, les deux stars n'étaient plus en odeur de sainteté au sein de la capitale française. Comme l'explique Dave Appadoo, ces joueurs n'étaient pas plus attachés que ça au PSG.

« Ce n'était pas une relation saine »

« Dans le passé, le PSG était un club de Harlem Globetrotters. Il y avait des superstars, mais elles n'étaient pas impliquées ou investies dans le club. Les mêmes joueurs, quand ils arrivent à Madrid, Manchester ou Munich, sont honorés d'être là Le PSG, c'était l'inverse, c'était le club qui était honoré de les avoir. Ce n'était pas une relation saine » a déclaré le journaliste de France Football. Ces derniers mois, Luis Campos a donc tenté de reconstruire une équipe autour de Kylian Mbappé, mobilisée pour le club.

La révolution au PSG est validée

« Aujourd'hui, les supporters, les médias, c'est comme si on parlait de football. C'est inhabituel, car le PSG n'a pas l'habitude d'être aimé. Ils ont fait venir des joueurs qui ne sont pas des superstars. Ce sont de très bons joueurs, mais ils arrivent sans ego. Il n'y a plus de divas, de reines du drame émotionnel. La nouvelle structure du vestiaire, avec un bon entraîneur qui a des idées claires en matière de football, a rendu ce changement possible » a confié le journaliste dans un entretien au Daily Mail.

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