Wembanyama sur le rythme de la NBA : « Cela semble fou »
Benjamin Moubèche -
Journaliste, correspondant à San Antonio (USA)
Éperdument passionné de basket, parti vivre à San Antonio pour suivre les Spurs de Victor Wembanyama après un diplôme à l'IEJ, le regard constamment fixé sur la NBA, tant sur le terrain que sur les statistiques et les contrats.

Victor Wembanyama a déjà disputé 44 matches en NBA, presque autant sur l’ensemble de la saison précédente avec les Metropolitans 92. « Cela semble fou », reconnaît-il. Lundi, après l’entraînement des San Antonio Spurs, le Français a fait le point sur la première moitié de sa saison devant la presse.

Avant que les San Antonio Spurs ne partent pour un long voyage, avec 26 jours sans match à domicile, Victor Wembanyama a fait le bilan de la première moitié de sa saison lundi. Il a notamment abordé la question de l’enchaînement des matches en NBA, où le rythme est particulièrement intense.

Victor Wembanyama : « Cela semble fou »

« C’est sûr que, dit comme ça, cela semble fou », admet Victor Wembanyama, lorsqu’on lui rappelle qu’il a joué 44 matches depuis ses débuts en NBA, il y a quatre mois, soit autant de rencontres que lors de la saison régulière et des playoffs en France l’année dernière.

« À ce stade de la saison, tout va bien », rassure-t-il cependant quant à son état physique. « Nous sommes dans d’excellentes conditions et avons tout ce dont nous avons besoin pour récupérer. Nous prenons le temps nécessaire pour faire les choses correctement, en laissant à mon corps le temps de s’adapter. Aujourd’hui, jouer trois ou quatre matches par semaine est devenu mon rythme normal. Maintenant, quand j’ai un jour de repos, cela me semble un peu étrange. »

« La bataille la plus difficile n’est pas physique, mais mentale »

En onze jours, les Spurs ont disputé sept matches. Ils s’apprêtent maintenant à entamer un long voyage — pendant que le Frost Bank Center accueille le traditionnel rodéo de San Antonio — et joueront leurs neuf prochains matches à l’extérieur. Cependant, pour Victor Wembanyama, ce n’est pas l’aspect physique qui est le plus difficile, mais le mental.

« Ce qui m’a probablement le plus surpris, c’est que la bataille la plus difficile n’est pas physique, mais mentale », explique-t-il. « Aller sur le terrain tous les soirs, se battre pour son équipe, se battre contre quelqu’un qui veut vous dominer, vous dunker dessus toute la soirée. Nous avons encore beaucoup de progrès à faire, et c’est difficile d’appliquer ce que l’entraîneur dit. »

Articles liés