Clash avec Marion Rousse : Alaphilippe est à bout
Arnaud De Kanel

Manager général de la Soudal Quick-Step, Patrick Lefévère avait eu des mots dénigrants envers Marion Rousse, l'accusant notamment de nuire aux performances de Julian Alaphilippe. Cela a forcément touché le coureur français qui veut simplement tourner la page et se concentrer sur sa saison. 

Julian Alaphilippe a de nouveau été la cible d'attaques de Patrick Lefévère en ce début de saison. Le patron du Wolfpack avait notamment pointé du doigt sa relation avec Marion Rousse. « Il est sérieusement sous le charme de Marion. Peut-être trop... » De quoi épuiser littéralement Julian Alaphilippe, lassé qu'on parle de lui pour autre chose que du sportif. 

«J’en ai marre d’enchaîner les galères»

Dans un entretien accordé au Parisien, le coureur français a exprimé son ras le bol. « Entre cette blessure et les déclarations de votre patron qui accusait votre compagne Marion Rousse de vous mettre sous emprise, vous n’êtes pas épargné. Comment vivez-vous cette période ? En fait, j’en ai marre d’enchaîner les galères et de me battre contre elles au lieu de simplement me consacrer à retrouver mon vrai niveau. J’en suis arrivé au point de ne vouloir donner aucune interview, de ne plus lâcher de nouvelles et de rester concentré sur mes objectifs. Je veux juste tout faire pour arriver où je veux être plutôt que d’écouter ce qui se dit ou lire ce qui s’écrit ici ou là. Je me mets loin de tout cela. Donc, même l’information de ma blessure importante, je ne voulais pas la donner. Je veux juste penser à avancer, pas à répondre à ce qu’on dit sur moi », a déclaré Julian Alaphilippe. Il est tout de même persuadé que cette période compliquée va s'arrêter. 

«Mon caractère et mon état d’esprit me permettent de tenir»

« Si je n’ai pas ça dans la tête, je sais ce qui arriverait : en étant un peu faible, j’aurais eu l’envie de tout envoyer chier. Mais mon caractère et mon état d’esprit me permettent de tenir. À la fin du Tour des Flandres, je suis monté dans notre bus complètement lessivé alors que j’étais dans un groupe qui se battait pour la 50e place. Mais je sais qu’un jour, je serai de nouveau au départ d’une course où je serai capable de jouer le final. Je le pense profondément. C’est une qualité mais aussi un défaut. La preuve, c’est pour cela que j’ai voulu disputer les Flandriennes », a ajouté Julian Alaphilippe

Articles liés