Cyclisme : Alaphilippe lâche une grande révélation
Jean de Teyssière

Lors des Strade Bianche le 2 mars dernier, Julian Alaphilippe a lourdement chuté et a été contraint d'abandonner. Pour autant, le cycliste français a participé au Tirreno puis au Milan-San Remo. Avec une douleur intense au genou, il a réussi à terminer neuvième lors de la Primavera avant d'apprendre qu'il avait roulé avec une fracture du tibia péroné.

Le début d'année de Julian Alaphilippe a été très compliqué. Entre des multiples chutes et les propos de Patrick Lefevere lui reprochant son mode de vie fait de trop d'alcool et trop de fêtes, le cycliste français a tenu à sortir du silence pour expliquer ces mésaventures.

«Je l’ai fait en mode fantôme, en ne faisant que souffrir sans pouvoir m’exprimer»

Dans une interview accordée au Parisien, Julian Alaphilippe s'est exprimé sur son début de saison chaotique : « Je ne voulais pas le dire, car je ne voulais pas qu’on pense que je me cherche des excuses. Mais je suis tombé très lourdement aux Strade Bianche. Et cette chute m’a bien sonné. En plus, j’étais touché moralement car, avant, j’étais bien en jambes et car c’est une course que j’aime beaucoup. Cette chute m’a mis un gros coup derrière la tête. Et j’avais mal physiquement au genou gauche. J’ai passé ensuite un très mauvais Tirreno en serrant les dents. Après, je pouvais rouler même si j’avais mal. Mais je l’ai fait en mode fantôme, en ne faisant que souffrir sans pouvoir m’exprimer. Pourtant, je sentais qu’un truc n’allait pas vraiment. Ensuite, je fais un Milan-San Remo où j’ai réussi à basculer avec les meilleurs sur la fin. Mais la douleur était toujours là. »

«Les examens ont montré que j’avais une… fracture de la tête du péroné !»

« Avec l’équipe médicale, on a décidé de faire des examens. J’étais censé avoir récupéré depuis les Strade et ça n’allait pas mieux. Et les examens ont montré que j’avais une… fracture de la tête du péroné ! Cela expliquait pourquoi la douleur ne partait pas, explique Alaphilippe. En fait, c’était comme une grosse gêne plus que quelque chose d’insupportable. Là, les docteurs m’ont dit qu’avant les classiques flandriennes, c’était à moi de prendre la décision. »

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