Cyclisme : Alaphilippe raconte son terrible calvaire
Thibault Morlain

L’année 2022 a été terrible pour Julian Alaphilippe. En effet, le Français a enchainé les galères et n’a jamais réellement pu montrer toute l’étendue de son talent sur les courses où il a été aligné. Alors que cet exercice est à vite oublier pour Alaphilippe afin de revenir plus fort en 2022, le double champion du monde a livré ses confidences sur ses nombreux mois à galérer. 

Victime d’une très grosse chute sur Liège-Bastogne-Liège, Julian Alaphilippe ne s’est pas remis à temps pour le Tour de France. Laissé de côté par la Quick-Step Alpha Vinyl, le compagnon de Marion Rousse s’était alors fixé d’autres objectifs. Mais entre le Covid et de nouvelles chutes, cela n’a pas été simple pour Alaphilippe qui a d’ailleurs perdu son maillot arc-en-ciel de champion du monde. 

« Revenir à chaque fois est plus dur que les chutes »

A l’occasion d’un entretien accordé à CyclingNewsJulian Alaphilippe est revenu sur son calvaire vécu en 2022. Le Français alors expliqué : « Je n’ai jamais été à 100% sur une course en 2022. C’était compliqué de gérer ça avec mes attentions et mes ambitions, surtout en portant le maillot de champion du monde. (…) Je me suis toujours entraîné à fond, j’ai donné mon meilleur et je me suis battu pour revenir à chaque fois mais c’était une saison difficile. Revenir à chaque fois est plus dur que les chutes ». 

« C’était la saison la plus difficile de ma carrière »

Julian Alaphilippe a ensuite ajouté : « C’était la saison la plus difficile de ma carrière. Ma famille a été fondamentale. Les mois ont été compliqués, mais d’un autre côté, j’ai eu la chance de passer plus de temps avec mon fils et ma famille. Cela m’a vraiment énormément aider. Le soutien et l’amour de la famille est la plus belle des raisons de sourire face aux problèmes de la vie et de continuer à se battre ». 

Et concernant de possibles séquelles mentales, le coureur de la Quick-Step Alpha Vinyl a rassuré tout le monde, assurant alors : « Dans des descentes dangereuses, j’ai un peu plus peur de la chute qu’avant. Mais ça ne veut pas dire que je vais plus freiner. Mais je dois admettre que j’ai un peu plus le sens du danger. Heureusement, j’ai zéro douleur actuellement quand je suis sur le vélo, donc je n’ai pas peur et rien ne va me retenir pour 2023 ». 

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