Cyclisme : Attention à ce Français pour le Giro, c’est confirmé !
Alexandre Higounet

Alors que le Tour d’Italie va débuter dans moins de deux semaines, un grand leader tricolore, loin de toute pression et des écrans radars des favoris, apparaît aujourd’hui dans un contexte idéal pour créer une grosse surprise, comme l’a confirmé hier Liège-Bastogne-Liège. Et pourquoi pas une énorme surprise si jamais Tadej Pogacar venait à connaître un souci durant l’épreuve.

A moins de quinze jours du départ du Tour d’Italie, il se confirme qu’un leader français pourrait bien créer une grosse surprise. S’il ne s’agit pas bien sûr de dominer Tadej Pogacar en homme à homme, le champion slovène apparaissant hors de portée au moment de débuter sa quête d’un doublé Giro-Tour, Romain Bardet, le leader de la DSM, aborde le Giro dans une situation optimale, lui permettant d’espérer le meilleur, et pourquoi pas de créer la surprise du siècle si Pogacar venait à connaître un problème.

Le contexte est idéal pour Romain Bardet

Il faut en effet se souvenir qu’il y a deux ans, le champion tricolore comptait parmi les plus forts du Giro avant qu’un problème de santé ne le contraigne à l’abandon. De plus, pour cette édition 2024, la concurrence - Pogacar mise à part - n’apparaît pas hors de portée du champion français, à commencer par le vieux Geraint Thomas, qu’il a dominé à l’occasion du dernier Tour des Alpes. Loin des écrans radars, dénué de toute pression et pas forcément surveillé de près par les favoris, à commencer par Pogacar, Romain Bardet arrive au sommet de sa forme, comme en témoigne sa deuxième place à Liège-Bastogne-Liège, acquise en costaud en partant dans la cote de la Roche aux Faucons à vingt kilomètres de l’arrivée, alors que Pogacar caracolait déjà plus d’une minute devant.

« Je ne me suis jamais senti aussi fort sur un vélo »

Autant d’éléments qui permettent d’envisager une performance XXL du Français à l’occasion du prochain Giro. interrogé dans les colonnes de L’Equipe après Liège-Bastogne-Liège, Bardet ne cache pas qu'il se sent dans une bonne spirale : « Je cours sans pression, en prenant du plaisir à être à l’avant. J’ai toujours cru à un nouveau podium à Liège, sinon, honnêtement, je ne serais pas là, j’aurais raccroché les crampons depuis un moment. Je l’ai souvent dit, je ne me suis jamais senti aussi fort sur un vélo, mais c’est simplement que mes concurrents sont encore plus forts qu’à une certaine époque. Sur mes référentiels, je sens que je suis à mon maximum et c’est pour ça que j’ai décidé de continuer ». Jusqu’à créer une grosse surprise au Giro ? L’idée n’est peut-être pas si folle...

Articles liés