Cyclisme : Alaphilippe va jouer son avenir sur deux étapes !
Alexandre Higounet

Mis sous forte pression par le patron de la Soudal-Quickstep Patrick Lefévère, Julian Alaphilippe va jouer une partie décisive pour son Tour de France et son avenir lors des deux prochains jours. Premier round aujourd’hui entre Vulcania et Issoire, au cœur des routes auvergnates, au sortir de la journée de repos. Analyse.

Comme analysé par le10sport.com depuis plusieurs semaines, Julian Alaphilippe joue gros à l’occasion de ce Tour de France, lui qui a été mis sous forte pression par le patron de la Soudal-Quickstep Patrick Lefévère, peu satisfait du rendement de son champion français depuis deux ans. Or depuis le début du Tour, Alaphilippe n’a pas été en mesure de répondre sur le vélo, même s’il a beaucoup tenté et n’a pas ménagé ses efforts. Le fait est que le double champion du monde n’a pas été en mesure d’envisager une victoire d’étape.

Il ne pourra pas gagner en haute montagne

Alors qu’il doit absolument remporter une étape pour faire baisser la pression sur ses épaules, Alaphilippe va tout jouer lors des deux prochains jours. En effet, s’il doit remporter une étape cette année, ce sera soit aujourd’hui entre Vulcania et Issoire, soit jeudi entre Roanne et Belleville en Beaujolais. Comme on a pu le constater depuis le départ, Julian Alaphilippe n’est pas en mesure de lutter pour la gagne en haute montagne. Même s’il s’échappe, il trouvera toujours en face de lui un grimpeur qui lui sera supérieur. Seules les étapes vallonnées ou de moyenne montagne peuvent lui permettre de l’emporter d’autant que dans ce type d’étapes, les équipes de sprinter laissent filer. Or il ne reste plus que deux étapes dans ce genre, celle d’aujourd’hui et celle de jeudi donc. Alaphilippe va jouer son va-tout sur ces deux jours. Il n’aura pas d’autres ouvertures.

Deux ouvertures aujourd’hui et jeudi, et c’est tout

En attendant, après l’arrivée au Puy de Dôme dimanche, il a commenté dans des propos rapportés par cyclismactu.net : « On avait envie d'être à l'avant, mais il fallait vraiment être présent d'entrée de jeu, ce qui n'était pas le cas. Je ne pensais pas que le peloton laisserait partir l'échappée comme ça. On a essayé de relancer la course derrière, on avait surtout l'objectif de mettre Rémi (Cavagna) devant, c'est un peu dommage. Monter le Puy de Dôme ? Ça fait plaisir, c'est un moment dont je me souviendrai. C'était chouette au début avec les encouragements du public, puis on se retrouve seul ensuite à 4 kilomètres de l'arrivée. C'était un peu le contraste, mais j'ai pu profiter des deux. Désormais, je suis content d'être en repos ».

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