Tour de France : La réponse d’Alaphilippe qui en dit long…
Alexandre Higounet

Alors que Remco Evenepoel avait émis l’espoir il y a quelques semaines que Julian Alaphilippe vienne renforcer l’équipe autour de lui pour le Tour de France, le Français a été interrogé sur le sujet par RMC Sport ces derniers jours, dans la semaine précédant le Tour des Flandres. Analyse.

Il y a quelques semaines, au sortir d’un Paris-Nice où l’équipe Soudal-Quickstep avait affiché certaines faiblesses au soutien de Remco Evenepoel, le champion belge avait évoqué son espoir de voir Julian Alaphilippe renforcer le groupe autour de lui pour le Tour de France. Evenepoel avait notamment indiqué : « L’équipe a fait du gros boulot ici. Pour le Tour de France, il y aura encore (Mikel) Landa en plus et peut-être un Julian (Alaphilippe) que j’aimerais bien avoir avec moi dans la sélection ».

« Le Tour ? Non, non »

Interrogé sur le sujet à l’occasion d’un entretien accordé à RMC Sport quelques jours avant le Tour des Flandres, Julian Alaphilippe avait répondu très clairement : « Si j’ai envie de faire le Tour de France ? Non. Non, non. C'est prévu déjà depuis longtemps que je sois aligné sur le Giro. Je vais terminer ma campagne de classique dimanche avec quelques jours de repos et j'ai déjà réservé un hôtel en altitude en Andorre pour une vingtaine de jours pour me préparer. Donc je suis content d'aller découvrir le Giro et je pense qu'après je pourrais penser à la suite de la saison. Le Tour, ça ne me dit pas d’y aller. Je pense que ça ferait beaucoup ».

Une position compréhensible

La réponse de Julian Alaphilippe en dit long désormais sur la relation qu’il entretient avec la direction de son équipe Soudal-Quickstep. Le Français, qui a régulièrement été pointé du doigt par son patron Patrick Lefévère, n’entend pas aujourd’hui sacrifier une éventuelle chance de médaille olympique à Paris en modifiant son programme en dernière minute au service du projet Tour de France d’Evenepoel, dans lequel il n’avait jamais été impliqué jusqu’à maintenant. La réponse de Julian Alaphilippe apparaît donc compréhensible et elle confirme de manière claire que l’avenir du champion français au terme de cette saison s’écrira loin de Soudal-Quickstep.