Voeckler pousse un coup de gueule sur l’avenir d’Alaphilippe
Arnaud De Kanel

Le peloton a bien failli être chamboulé. Après avoir discuté au sujet d'une potentielle fusion, Jumbo-Visma et la Soudal Quick-Step ont repoussé le projet pour la saison 2024. Une bonne nouvelle pour les coureurs de seconde zone qui se seraient sans doute retrouvés au chômage, mais aussi pour Julian Alaphilippe. Avec ce projet, le Français aurait pu tout perdre alors qu'il a énormément apporté au Wolfpack. De quoi faire réagir Thomas Voeckler. 

Un vent de panique a soufflé sur le peloton la semaine dernière. Jumbo-Visma et la Soudal Quick-Step, les deuxièmes et troisièmes meilleures équipes au classement UCI, étaient en discussions pour ne faire qu'une à compter de la saison prochaine. Ce projet hallucinant allait forcément laisser des coureurs sur le carreau et Julian Alaphilippe aurait pu en faire les frais. Thomas Voeckler n'a pas apprécié que l'ancien double champion du monde se retrouve dans une telle situation. 

«Ça m’embête quand j’entends un coureur comme Alaphilippe, ce n’est pas n’importe qui»

Avant que le projet ne tombe à l'eau, le sélectionneur de l'équipe de France se montrait très inquiet pour l'avenir de Julian Alaphilippe. « Ça m’embête quand j’entends un coureur comme Julian Alaphilippe, ce n’est pas n’importe qui, tous les coureurs méritent le respect, mais un coureur comme Alaphilippe l’emblème que c’est et tout ce qu’il a apporté, dire ne pas savoir où il va être demain… », regrettait Thomas Voeckler sur Eurosport. Et si cette fusion avait vu le jour, Alaphilippe n'aurait pas été le seul à être sérieusement menacé pour son avenir comme le rappelait l'ancien maillot jaune. 

«Et puis y’a pas que Julian, y’a d’autres coureurs, y’a du staff»

« Je ne jette la pierre à personne à personne, mais ça m’interpelle. Et puis y’a pas que Julian, y’a d’autres coureurs, y’a du staff. On verra bien ce qu’il se passe et on dissertera après », déplorait Thomas Voeckler. Résultat, ce projet de fusion a été abandonné vendredi dernier. De quoi à nouveau chambouler les plans de Julian Alaphilippe pour 2024. 

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