Attentats à Paris : Après avoir embrassé le drapeau de la France, un joueur italien se livre !
La rédaction

Alors qu’il avait fait parler de lui pour avoir embrassé le drapeau de la France après avoir marqué un but, Leonardo Morosini est revenu sur son geste.

Suite aux terribles attentats qui ont frappé Paris vendredi soir, Leonardo Morosini a embrassé le drapeau de la France après avoir marqué avec son club de Brescia en Serie B. Interrogé par So Foot, l’intéressé est revenu sur son geste symbolique. « La Marseillaise a été jouée avant notre match. C’est à ce moment-là que m’est venue à l’esprit l’idée de prendre le drapeau de la France si jamais je marquais. J’ai dit à un de mes coéquipiers de le garder sur le banc et j’ai ensuite eu la chance de marquer et de fêter mon but de cette façon. C’était bien préparé ».

« Avec les Français, nous sommes tous frères »

« Si je me suis senti concerné ? Oui, absolument. Aussi parce que la France est un pays voisin pour nous. Même au niveau sportif, on se retrouve, on s’affronte souvent. Avec les Français, nous sommes tous frères. Honnêtement je ne m’y attendais pas, je pensais faire un geste normal. Je ne pensais pas être le seul à le faire d’ailleurs. Je pensais que d’autres le feraient aussi dans d’autres matchs, mais au contraire, j’ai été le seul. J’ai vraiment reçu énormément de messages. Également de la part de Français sur Facebook notamment. Ils m’ont remercié et c’était vraiment beau », a-t-il expliqué.

« Ce qui est arrivé est une folie »

« J’ai su dès vendredi soir, ça a été une nouvelle vraiment choquante. J’ai vu les premières vidéos qu’on retransmettait et on en a ensuite parlé chez moi, avec ma mère surtout. On a eu la même réaction qu’un peu tout le monde. Ce qui est arrivé est une folie. C’est dans ces moments-là qu’on s’en rend compte de la futilité de nos problèmes quotidiens. Certains ont des problèmes bien plus graves. Après deux guerres mondiales, tant de violence, tant d’histoires, on pense pouvoir vivre tranquille en 2015, mais ce n’est malheureusement pas le cas », a ajouté Leonardo Morosini.

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