Courir avec de la fonte c’est fait
La rédaction

Cette semaine, je vous emmène au c'ur de la préparation de Brive, pensionnaire du Top 14. Pour mon troisième jour : grasse mat', massage et physique. Mais également les témoignages de mes compagnons d'infortune.

Comme je vous le disais hier, la nuit n'a pas été bonne. Et ce mercredi matin, je n'ai pas le moral. J'ai mal partout. Et je découvre certains muscles qui font partie de mon corps et qui n'avaient jamais travaillé auparavant… Heureusement, ce matin, rien au programme. C'est soins et repos pour l'ensemble du groupe. Alors j'en profite. Je traîne un peu au lit. Vers 11h, je me dirige quand même vers le stade où je croise quelques joueurs. J'en profite pour passer par la salle des kinés. Et quitte à me prendre pour un rugbyman pendant une semaine, je me greffe sur le planning des "massages", merci Simon.
Le rendez-vous est pris pour 15h. Et d'un coup je retrouve le sourire ! Même si la matinée était off, je ne perds pas mes bonnes habitudes : un bon déjeuner avec des féculents et une bonne sieste. A 15h pétante, je suis sur la table de massage. C'est Simon qui s'occupe de moi. Il débute par les quadriceps, puis les ischios et enfin les mollets. Qu'est-ce que c'est bon! Et parfois même un peu douloureux… 30 minutes plus tard, j'ai presque envie de refaire la sieste! 

Je fais moins le mariole
17h30, retour sur le terrain. Les jambes sont quand même lourdes. Et j'ai mon ischio gauche qui siffle un peu. L'échauffement permet de se mettre dans le bain tranquillement. La séance est divisée en 3 blocs. Un premier exercice où l'on travaille sur la réactivité et la vitesse. Un deuxième où l'on travaille la course et un troisième où l'on bosse la résistance puisqu'on se traîne un chariot avec un poids de 10 kilos. Et le verbe "se traîner" me colle parfaitement à la peau. Contrairement au 3000 m où j'ai peut-être fait un peu le mariole, là, je suis à la rue (voir vidéo). Je suis vraiment content que cette journée du mercredi soit terminée. Vu ma fatigue après les deux premiers jours, j'appréhendais. Je me dis que j'ai peut-être fait le plus dur. Jusqu'ici tout va bien… Enfin presque... 

JOURNÉE 3