CAN 2024 : Hervé Renard très cash pour son départ
La rédaction

Après s'être qualifiée in-extremis pour les huitièmes de finale de la CAN, la Côte d'Ivoire a pris la décision de limoger son sélectionneur, Jean-Louis Gasset. Pour pallier son éviction pour la suite de la compétition, la fédération ivoirienne a tenté d'obtenir le prêt d'Hervé Renard, sélectionneur de l'équipe de France féminine, en vain. Même si Hervé Renard était emballé à l'idée d'assurer l'intérim en Côte d'Ivoire, celui-ci avait tout de même posé ses conditions.

C'était une information pour le moins surprenante. Alors que la Côte d'Ivoire a validé non sans douleur son ticket pour les huitièmes de finale de la CAN, la Fédération ivoirienne a pris la décision forte de limoger son sélectionneur, Jean-Louis Gasset, en plein milieu de la compétition. Pour pallier son licenciement, les hautes sphères de la Fédération ivoirienne ont pris des renseignements auprès de la... Fédération française pour tenter d'obtenir le prêt d'Hervé Renard, sélectionneur de l'équipe de France féminine. 

La FFF refuse la demande de la fédération ivoirienne pour Renard

Mais, sans surprise, la FFF, par l'intermédiaire du président Philippe Diallo, a décliné la demandeDans la foulée, le principal intéressé a indiqué ne pas être contre l'idée de tenter l'expérience. « Les négociations n’ont pas abouti favorablement, c’est que cela ne devait pas se réaliser. J’aurais adoré mais le destin en a choisi autrement », a-t-il confié pour Infosport+.

«C'était non négociable»

Malgré tout, Hervé Renard avait fixé quelques conditions pour sa venue chez les Elephants. Lors d'un entretien accordé à L'Equipe, le sélectionneur des Bleus a dévoilé les coulisses de cette requête inédite. « En fait, chronologiquement, après le départ de Jean-Louis Gasset, le président de la Fédération (Idriss Diallo) m'a contacté. Et quand vous avez le président de la Fédération, le Premier ministre du pays qui vous le demandent, je n'avais pas le droit de dire non. Impossible. Déjà, je n'aurais jamais parlé si Jean-Louis avait été en poste, c'est une première chose. Et dès le départ, j'ai dit au président de la Fédération : 'Je veux bien mais il n'est pas question que je quitte les Bleues donc vous demandez à mes dirigeants s'ils acceptent que je puisse faire les deux.' C'était non négociable ».

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