Euro 2012 : Danemark - Allemagne : Les tops et les flops
La rédaction

Sans surprise, l’Allemagne vient de se qualifier pour les quarts de finale grâce à sa troisième victoire dans cette phase de poule. Les Danois ont bien réagi, et auraient même mérité un match nul au cours d’une rencontre rythmée par certaines belles performances, mais ternie par de plus mauvaises prestations. Voici les tops et les flops de ce Danemark – Allemagne.

Les tops :

Mesut Özil : Impliqué dans toutes les offensives allemandes, le madrilène s’est une nouvelle fois mué en véritable chef d’orchestre. Sa justesse technique, sa vision du jeu, ses mouvements et sa précision accélèrent les actions de son équipe. Le détonateur, et l’homme du match.

Kjaer : Tout simplement impressionnant. Le défenseur de l’AS Roma a été omniprésent à chaque ballon s’approchant de sa zone. Déjà auteur d’un bon match face au Portugal, il a confirmé sa belle lecture du jeu et sa présence physique, se permettant même quelques montées intéressantes. On en reparlera.

Andersen : Son style peu académique fait parfois frémir, mais le gardien danois d’Evian a livré une solide prestation. Sans lui, le score serait certainement plus lourd.

Krohn-Dehli : La révélation danoise de cet Euro. Toujours en mouvement, il est très souvent au bon endroit au bon moment, à l’image de son but. Renard des surfaces ou attaquant percutant, Krohn-Dehli n’a pas à rougir de ses performances malgré l’élimination.

Bender : Ne doit sa présence qu’à la suspension de Boateng, qui doit maintenant trembler après la solide prestation du défenseur de Leverkusen. Propre défensivement, il est aussi précieux sur les phases offensives, et doté d’un sang-froid étonnant comme le prouve son but décisif. A revoir.

Khedira : Une seule question : combien de poumons a-t-il ? Son volume de jeu est énorme ! Il est capable d’effectuer le fameux Box to Box cher aux Anglais. Indispensable.

Les flops :

Schweinsteiger : Sa performance n’est pas catastrophique, mais le Bavarois nous a habitués à beaucoup mieux. Discret, il a laissé Özil mener la barque.

Eriksen : Comme le meneur du Bayern, Eriksen n’a pas montré l’étendu de son talent malgré un match moyen. Ses passes ont souvent manqué de précision même si son envie était évidente. Place au mercato pour lui.

Gomez : Disponible et présent sur le front de l’attaque en début de match, le meilleur buteur de cet Euro a ensuite disparu au fil des minutes avant de céder sa place à Klose. Il s’est peut-être économisé.

Eric Bethsy