Erding Hoarau les deux font la paire
La rédaction

Comme le 10 Sport l'avait annoncé, Bernard Casoni était bien assis sur le banc d'Evian Thonon Gaillard. Et comme notre consultant Daniel Bravo l'avait prédit, le PSG a gagné petit face au club de National en 16es de finale de la Coupe de France (3-1) même si l'entente Hoarau-Erding a fait merveille. L’entente Erding-Hoarau a-t-elle fonctionné ? Mevlut Erding, machine à marquer du PSG, tourne à plein régime. C’est un fait. Le Turc, entre deux défenseurs adverses, a d’abord placé une tête imparable (1-0, 16e) sur un centre en cloche de Ceara avant de réaliser le doublé suite à un corner de Maurice (2-0, 59e). Au-delà de ses deux coups de boule victorieux, l’homme qui inscrit un but toutes les cinq frappes (chiffre d’août à décembre) a dynamisé l’attaque du club de la capitale avec ses courses et son placement.

De son côté, Guillaume Hoarau, qui fêtait sa première titularisation avec l’ancien Sochalien, n’a rien perdu de sa toute-puissance dans le domaine aérien, déviant tous les ballons qui lui étaient destinés. Sa première période est un modèle du genre puisqu’il a gagné tous ses duels en se montrant très disponible dans ses décrochages. Il a payé son manque de compétition par la suite mais en a profité pour retrouver quelques automatismes avec Giuly puisque ce dernier a joué à ses côtes durant les vingt dernières minutes (Erding est sorti à la 71e). Son but, sur une offrande de Maurice en toute fin de match, est une jolie cerise sur le gâteau (3-1, 93e).

Comment Edel a-t-il géré sa boulette contre Monaco ?
Le Parc des Princes, clairsemé, était attentif au premier ballon chaud négocié par Apoula Edel. Et celui-ci l’a parfaitement géré en gagnant avec autorité son face-à-face avec Nicolas Goussé, alors que le score était encore vierge. Parade de classe à trois mètres de sa ligne qui a sans doute changé la physionomie du match. Problème : le portier parisien a été remplacé par Willy Grondin en se tenant la cuisse gauche (61e). Le troisième gardien du PSG a été impeccable en captant un centre vicieux de Cambon sur son premier ballon mais a été très court sur sa gauche sur le but de Bérigaud.

Le niveau de jeu du PSG était-il au rendez-vous ?
Avec dix bonnes occasions face à Monaco, le Paris Saint-Germain avait séduit par sa qualité offensive. Sans surprise, Antoine Kombouaré a choisi d’aligner son immuable 4-4-2 avec ce qui ressemblait à l’équipe type (seul Sessegnon manquait à l’appel). Dans un premier temps, la présence de la tour de contrôle Hoarau a permis de varier le jeu en combinant verticalité et jeu sur les côtés. Mais, très vite, les longs ballons se sont succédés. Remuant face à l’ASM, Giuly s’est montré tranchant d’emblée (14e) mais s’est éteint après l’heure de jeu, moment où Chantôme a laissé sa place à Maurice. De plus, il est coupable d’une passe en retrait en dilettante, entraînant le but d’Evian Thonon Gaillard.

Quel autre joueur parisien a donné satisfaction ?
La satisfaction du jour est à trouver sur les centres, d’où sont venus les deux buts d’Erding (dont un sur corner). Avant cette rencontre, seul 18% des centres parisiens arrivaient à destination cette année ! Maurice est aussi une belle surprise avec deux passes décisives en une demi-heure de jeu (dont une sur corner).

Antoine Kombouaré est-il heureux ?
«C’était un match laborieux parce qu’on était dans le doute. Mais la victoire est là. On a relevé la tête et cela pourrait nous permettre de faire un résultat à Lyon la semaine prochaine», a expliqué l’entraîneur du PSG au micro d’Eurosport.