ASSE-PSG : une revanche décryptée en 5 questions-clés
La rédaction

Après s’être imposé au Parc, l’ASSE a refait le coup face au PSG dans le choc des quarts de finale de la Coupe de la Ligue aux tirs au but (0-0, 5 tab 3). Une revanche grossie à la loupe du 10 Sport.


Comment se sont passées les retrouvailles Ibra-Ruffier ? BIEN
On se rappelle le choc ultra-violent entre les deux hommes mais rien de croustillant n’a pu être constaté sur le terrain en guise de retrouvailles. Peut-être en coulisses… En revanche, le Suédois a chauffé Ruffier à distance dans le jeu courant. Il a d’abord déclenché une première frappe molle dans ses gants (8e), avant de perdre un énorme face-à-face en butant sur ses pieds (12e). Zlatan, agacé au fil du match, est encore tombé sur lui suite à une frappe lointaine (58e) et encore dans ses pieds dans les prolongations (103e). Grâce à ce « ratio positif », et même s'il s'est incliné sur son tir au but, le portier stéphanois provoque la question suivante : peut-il déjà devenir la bête noire d’Ibra ?

Aubameyang a-t-il encore fait la misère aux Parisiens ? NON
Entré en jeu pour inscrire deux buts au Parc, Aubameyang était utilitaire et n’a donc pas pu faire profiter de ses qualités d’« impact player ». Cela ne l’a pas empêché de se créer la meilleure occasion stéphanoise en première période, une tête sauvée sur sa ligne par Chantôme (17e). Dans le jeu courant, il a fait quelques différences balle au pied mais a été séché rapidement par Matuidi (5e) et a eu constamment Sakho sur le dos. Il s’est toutefois fait pressant sur les coups de pied arrêtés (67e). Décalé sur un côté, PEA a été plus léger avec l’entrée de Brandao peu après l’heure de jeu. Sans plus de réussite, sauf quand il a fallu transformer le tir au but d ela gagne.

Matuidi a-t-il été au niveau en sentinelle ? BOF
Face au Dinamo Zagreb, en Ligue des champions, Matuidi avait été testé devant la défense à la place de Marco Verratti, qui avait fait basculer le match à son entrée en jeu à la pause. Devant l’ASSE, il a repris ce poste, où il ne semble pas pouvoir donner la plénitude de tous ses moyens. Il a bien orienté, à droite comme à gauche, a coupé bon nombre de trajectoires mais sa position basse ne lui a pas permis d’entreprendre d'incursions dans le camp adverse et la qualité de sa passe n’a pu être maximisée. Une qualité qui a fait défaut dans les phases de contre-attaque, configuration pourtant annoncée par Carlo Ancelotti.

Bayal a-t-il encore pris le dessus sur Ibrahimovic ? OUI
Solide au Parc des Princes avec un marquage strict sur Ibrahimovic, Bayal a été plus laxiste à Geoffroy-Guichard. Le défenseur des Verts l’a moins collé car Zlatan a souvent décroché et multiplié les « pistes basses ». Il a toutefois su le prendre à revers sur son énorme son occasion ratée devant Ruffier (12e) ou sur cette déviation façon « taekwondo » en fin de match (85e). Mais, globalement, on a senti que Zlatan évitait de traîner dans sa zone, préférant venir titiller Ghoulam ou Perrin, pourtant énorme. Un signe… On pensait aussi que le Stéphanois allait plonger pendant les prolongations mais pas du tout, avec des sorties et relances propres.

Lavezzi commence-t-il à accuser le coup ? NON
Après avoir fait défaut au collectif avec ses blessures à répétition en début de saison, l’Argentin vient d’enchaîner 5 matchs mais a encore du feu dans les mollets. On l’a encore vu beaucoup combiner avec Zlatan et permuté avec Ménez. Sa relation avec lui doit encore être peaufinée, c’est une évidence. Dans la première demi-heure, il a été bien cadenassé par Clément et a manqué de verticalité dans son jeu, sauf sur ce but refusé après une passe de Zlatan (32e). Au début des prolongations, « Pocho » a manqué de lucidité sur un service à Ibra, dos au but, que ce dernier n’a pas converti (104e). Finalement, à qui la faute ?