Anelka en avait il quelque chose a faire
La rédaction

Nicolas Anelka est le symbole du naufrage de l'équipe de France. Si efficace avec Chelsea, l'attaquant a encore démontré son peu d'intérêt pour le maillot des Bleus. Même Domenech s'en est cette fois aperçu.

Nicolas Anelka aime snober les journalistes. Finalement tant mieux car quand il l’ouvre, c’est pour enchaîner les bêtises. «Pendant le match France-Uruguay, si les supporteurs se sont ennuyés, il faut savoir que les joueurs aussi. On doit le faire, on le fait, c'est le business», avait-il lâché après un match amical nul ennuyeux en novembre 2008 face à l’Uruguay (0-0). Dans un autre registre, l’ancien attaquant du PSG avait fait part en décembre 2009 de sa vision toute particulière de la France. «Quand tu as vécu et joué à l’étranger, tu ne peux plus revenir en France. On ne t’accepte plus comme tu étais avant. Si certains sont choqués tant pis. Mais la France, c’est un pays hypocrite», jugeait-il dans 20 Minutes.

L’accepter comme il est, effectivement on ne le peut plus. Tellement énervant sur le terrain avec ses décrochages incessants, Anelka a livré sa «plus belle» prestation. Aucun appel digne d’un avant-centre, un placement qu’on ne peut même plus qualifier de «dézonage» et même deux coup-francs tirés n’importe comment, le second a même conduit Toulalan à prendre un carton jaune qui le privera du match face à l'Afrique du Sud. Domenech a enfin retrouvé une légère lucidité en le sortant dès la pause. Mais c’est probablement de la liste des 23 qu’il aurait fallu le faire.