Blanc ne tient pas sa promesse
La rédaction

Début 2010, l'entraîneur de Bordeaux avait juré qu'il ne parlerait plus des rumeurs l'envoyant en équipe de France jusqu'à la fin de la saison. Plusieurs fois, il a pourtant pris la parole pour faire plus qu'effleurer le sujet. Extraits.

5 janvier, Europe 1 : «Sélectionneur de l’équipe de France ? Ça me plairait. Si on me le propose, j'y réfléchirai, bien sûr. J'ai déjà été candidat pour entraîner l'équipe de France à un moment parce que je pensais que j'en étais capable, on a fait un autre choix (celui de Domenech après l'Euro 2004, ndlr), il faut l'accepter. Si on me le propose, est-ce que ce sera le bon moment? Je n'en sais rien».

7 janvier, Conférence de presse :
«Dorénavant, dès que vous me poserez une question qui concerne mon avenir ou l'équipe de France, je n'y répondrai pas. Il y a un staff technique en équipe de France qui a du travail, une préparation à faire pour une Coupe du monde, ce qui n'est pas rien, laissons le tranquille. Je ne veux pas alimenter tout ça, c'est stop, c'est niet jusqu'au 15 mai pour moi. C'est noté ?»

31 janvier, Conférence de presse :
«Il faudrait revoir toute l'organisation de l'équipe de France. Il ne faut pas avoir peur de copier les autres quand ce système porte ses fruits. Il y a d'autres fédérations qui y ont réfléchi. Il faut voir ce que font les autres. Ce ne serait pas anodin de bien y réfléchir et voir ce qui convient le mieux pour le fonctionnement de l'équipe de France pour qu'il y ait la meilleure cohésion possible et forcément essayer d'avoir les meilleurs résultats. Je crois qu'on a vécu sur un système, il faut le revoir. Le revoir et amener, certainement, plus de cohésion. Mais la solution, je vous avouerai que je n'y ai pas tellement réfléchi. J'ai tellement de choses à réfléchir sur Bordeaux que je ne me concentre que là-dessus.»

4 février, Conférence de presse (le 29 janvier, Le 10 Sport annonçait qu’un accord de principe avait été trouvé entre Blanc et la FFF) :
«Qu'est ce que vous voulez que je vous dise ? J'avais dit que je n'en parlerais plus, mais je vais le faire quand même. Je vais être très court et très poli parce qu'il le faut: je démens tout ce qui a été dit. Point barre.»

19 février, L’Equipe :
«Me voir, m'entendre ou me lire partout… C'est bien simple : je ne me supporte plus ! Si quelqu'un peut me dire aujourd'hui ce que je vais faire demain, il est très fort! Je ne le sais pas encore moi-même.»

22 mars, Canal+ :
«J’ai d'excellents rapports avec Jean-Pierre Escalettes, mais je trouve que ça été maladroit de sa part d'avoir cité deux noms en particulier, le mien et celui de Didier Deschamps, alors qu'on est contractuellement dans des clubs qui ont des objectifs importants et qui sont en mesure de les relever. Au niveau de la communication, ça aurait pu être meilleur. Pour moi, on n'a pas à se poser la question de savoir qui sera le prochain sélectionneur (avant la Coupe du monde, ndlr), laissons-le travailler, le sélectionneur a besoin que tout le monde le soutienne.»

A quand la prochaine intervention ? Avant le 15 mai, peut-être…