Futur adversaire de l’équipe de France lors de la Coupe du monde, le Honduras aura des arguments à faire valoir face aux Bleus comme l’explique Oscar Boniek Garcia, le pilier de cette sélection.
C’est un fait, l’équipe de France a hérité d’un tirage plutôt favorable avec la Suisse, l’Equateur et le Honduras dans le groupe E de la Coupe du monde. Et pourtant, les hommes de Didier Deschamps devront se méfier de ces trois adversaires, et notamment du Honduras comme l’explique la star nationale Oscar Boniek Garcia dans les colonnes de L’Equipe.
« NOUS POUVONS ATTEINDRE LES 8ES »
« Beaucoup de gens pensent que le France et la Suisse termineront aux deux premières places du groupe, mais je suis convaincu que nous pouvons, nous aussi, atteindre les huitièmes de finale. Nous n’allons pas au Brésil pour faire du tourisme (…) C’est vrai que nous n’avons pas de superstars, mais nous avons un collectif solide et une grinta qui va surprendre plus d’une équipe », assure le milieu de terrain hondurien, qui pointe du doigt les faiblesses de l’équipe de France.
« ILS CHERHENT ENCORE UNE PHILOSOPHIE DE JEU »
« L’équipe de France sera favorite, mais elle ne nous fait pas peur (…) Sur le papier, c’est une des meilleures sélections du monde, mais elle a aussi des faiblesses. L’attaque et le milieu de terrain son très bons, mais les Bleus cherchent encore une philosophie de jeu (…) J’ai regardé la plupart de leurs matches ces derniers mois : la défense est loin d’être irréprochable. Elle éprouve souvent de grosses difficultés et manque cruellement de rigueur. Par exemple, l’axe est un peu lent et n’est pas toujours serein. J’espère que Didier Deschamps n’aura pas résolu ce problème avant le Mondial ».