Domenech prend le metro gratos
La rédaction

Dans un entretien accordé au mensuel Psychologies, le sélectionneur de l'équipe de France a donné quelques détails sur sa réputation hors des terrains. Mais aussi sur le discours musclé qui attend ses joueurs en Afrique du Sud. Extraits.

Son discours pendant la Coupe du monde

«Là, j'attends des joueurs. Autant en Allemagne, j'ai pris mon bâton de pèlerin et c'est moi qui y suis allé, autant là je dis : maintenant, quelque part, la responsabilité est inversée. Affichez vos ambitions et assumez-les. Si vous n'avez pas d'ambitions, eh ben on le saura. J'attends qu'ils affichent ça maintenant. Et je les aiderais à assumer ces ambitions-là. S'ils n'assument rien, j'assumerai avec eux : rien».

Domenech ne craint pas la pluie

«Servir de guide, de parapluie, de paravent, c'est fini, je dis stop. Je n'ai plus rien à gagner. Ni à perdre».

Sur sa présumée réputation de personnalité détestée des Français

«Vous avez fait un sondage ? Parce que je peux vous dire que quand je me balade dans Paris, je ne trouve pas une personne pour m'insulter, mais j'en rencontre des centaines qui veulent me faire signer des autographes... L'autre jour, dans le métro, quand le conducteur m'a vu, il m'a appelé et m'a fait monter dans sa cabine pour faire le trajet avec lui ! Les gens sont vraiment sympas avec moi.

Sa relation avec les medias

«Il y a immense décalage entre l’image que les médias donnent de moi et la réalité de ce que je vis.»