Équipe de France : Embrouille avec Deschamps, un joueur balance !
Jean de Teyssière

Sélectionneur de l'équipe de France depuis 2012, Didier Deschamps a vu un bon nombre de joueurs passer par les Bleus. Mais certains, comme Steve Mandanda sont restés longtemps. L'ancien gardien marseillais a fait partie des gardiens sélectionnés de 2008 à 2022. Avant de rejoindre Deschamps en équipe de France, il a également été sous ses ordres lorsqu'ils évoluaient tous deux à l'OM. Forcément, entre les deux, une relation spéciale existe, malgré certains désaccords.

De 2009 à 2022, Didier Deschamps et Steve Mandanda se sont côtoyés. D'abord, lorsque l'ancien joueur de la Juventus était l'entraîneur de l'OM, entre 2009 et 2012, puis lorsqu'il a pris les rênes des Bleus en 2012, jusqu'à la retraite internationale du gardien français. Ensemble, ils ont remporté de nombreux trophées prestigieux.

Deschamps a fait vivre un rêve à Mandanda  

Dans un entretien accordé à Téléfoot, l'émission diffusée sur la chaîne TF1, Steve Mandanda raconte à quel point avoir disputé la Coupe du monde au Qatar a été un grand accomplissement : « Je suis à ma deuxième saison ici et je suis reconnaissant du club. Ce qui m’a permis d’avoir ce maillot-là : le France - Argentine, c’est l’année passée au Stade Rennais qui m’a permis de retrouver l’équipe de France et de pouvoir vivre la Coupe du monde. »

«On s’est souvent pris la tête parce qu’il aime bien avoir raison et il a souvent raison»

Avec Didier Deschamps, Steve Mandanda a remporté l'intégralité de ses trophées. D'abord avec l'OM, avec le titre de champion de France en 2010 ainsi que trois coupes de la Ligue en 2010, 2011 et 2012 et deux trophées des Champions en 2010 et 2011. Puis avec l'équipe de France, avec le sacre en 2018 lors de la Coupe du monde. Sa relation avec le sélectionneur des Bleus est donc spéciale, même si elle a été entachée de quelques embrouilles : « Si on peut dire que Deschamps est mon papa ? Franchement, on peut parce que j’ai gagné tous mes titres avec lui. Tous. À Marseille, en sélection… On s’est souvent pris la tête parce qu’il aime bien avoir raison et il a souvent raison. Mais je serai reconnaissant à vie. C’est un coach qui sait gagner, et puis on a été champion du monde en 2018. »

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