Équipe de France : Les vérités sur l’attitude de Samir Nasri avant France/Ukraine !
La rédaction

Dans leur livre La Bande à Deschamps, les journalistes de L’Equipe Damien Degorre et Raphaël Raymond sont revenus sur l’attitude de Samir Nasri avant le barrage retour de la Coupe du monde face à l’Ukraine.

Annoncé comme le « roman vrai des Bleus », le livre de nos confrères Damien Degorre et Raphaël Raymond, La Bande à Deschamps, regorge d'anecdotes inédites sur la vie de groupe et les coulisses de l'équipe de France. Les deux journalistes de L’Equipe sont notamment revenus sur l’attitude de Samir Nasri avant France/Ukraine. Suite au douloureux revers en match aller des barrages (défaite 2-0), Didier Deschamps fait des choix et annonce à Samir Nasri qu'il ne sera pas titulaire au match retour au Stade de France.

« NASRI FAIT TOUT CE QU’ON PEUT LUI REPROCHER »

« Beaucoup moins concentré au cours des séances qui suivent cette entrevue avec le coach, il plaisante quand ce n'est pas l'heure de plaisanter, parle à Raphaël Varane quand le staff donne des consignes et distrait, du coup, son jeune partenaire, donne le sentiment de se désintéresser, bref, il fait tout ce qu'on peut lui reprocher. Le dimanche soir en salle de soins, Nasri rigole tellement fort, entouré de Patrice Evra et Franck Ribéry, que c'est Mickaël Landreau qui l'interpelle: "Tu crois franchement que c'est le moment de se marrer ? C'est vrai qu'on est dans une situation super drôle..." Un ange passe », peut-on lire dans cet extrait relayé par Sport24.

« JUSQU’AU BOUT, BERNÈS AURA ESSAYÉ DE RETOURNER LA SITUATION »

Damien Degorre et Raphael Raymond sont également revenus sur les tentatives répétées de Jean-Pierre Bernès d’influencer Deschamps sur le cas Nasri. : « Jusqu'au bout, c'est-à-dire jusqu'au 13 mai, date de publication de la liste des vingt-trois retenus plus les sept “réservistes”, Bernès aura essayé de retourner la situation au point d'exposer son amitié, qu'il dit pourtant indéfectible, avec le patron des Bleus. Les mots et le ton, parfois brutal, employés à l'endroit de Deschamps, qui a l'étrange sentiment d'être un subordonné sur ce sujet, amorcent un nouveau virage dans la relation entre les deux hommes. (…) Bref, la tentative de passage en force n'aura guère plu à DD qui se targue d'une indépendance à toute épreuve et se protège des attaques affirmant que ses choix sont guidés par les intérêts de ses proches. »

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