Nouveau capitaine de l’équipe de France, Kylian Mbappé a fièrement porté le brassard que lui a légué Hugo Lloris ce vendredi soir contre les Pays-Bas. Le choix de Didier Deschamps a été vivement critiqué, puisque de nombreux observateurs auraient préféré que la promotion soit pour Antoine Griezmann, plus expérimenté. Pour Manuel Amoros, ancien de l’OM, Didier Deschamps a fait le bon choix.
Ce mardi, Didier Deschamps a annoncé que Kylian Mbappé était le nouveau capitaine des Bleus, et qu'Antoine Griezmann était son adjoint : « Kylian réunit toutes les cases pour avoir cette responsabilité. Sur le terrain comme dans la vie de groupe, en étant un élément fédérateur » a confié le technicien français à Téléfoot.
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— le10sport (@le10sport) March 24, 2023
« J’aurais fait la même chose »
Ancien coéquipier de Deschamps à l’OM entre 1989 et 1993, Manuel Amoros s’est exprimé auprès de La Provence au sujet du capitanat en équipe de France. Pour lui, donner le brassard de capitaine à Mbappé est un très bon choix : « L’âge est un faux problème. Mbappé est un très bon choix. C’est un leader qui rassemble autour de lui. Si j’étais sélectionneur, j’aurais fait la même chose. S’il est épargné par les blessures, il est parti pour un long bail. Tant mieux. À moins que quelqu’un n’émerge un peu plus tard comme lui l’a fait. Mais il risque quand même d’être là pour un moment ».
« Capitaine des Bleus, ce n’est pas usant »
Si Amoros trouve cette décision logique au vu du caractère de l’attaquant du PSG, il affirme aussi qu’elle ne changera pas grand-chose sur le terrain : « Les époques sont complètement différentes, mais le brassard ne va pas changer grand-chose pour Mbappé. Il va signer les feuilles de match, régler les problèmes dans le groupe, discuter des primes avec les dirigeants, échanger avec le sélectionneur. Sur le terrain, tout le monde est capitaine, s’encourage, se guide. Capitaine des Bleus, ce n’est pas usant. C’est valorisant, on parle de toi. » a conclu celui qui a revêtu le maillot de l’équipe de France à 82 reprises entre 1982 et 1992.