«Zidane a trouvé ça dégueulasse»
Thomas Bourseau

Héros de France 98, Zinedine Zidane a inspiré toute une génération française dont Kylian Mbappé qui estime que Zidane est tout simplement : la France. Vivement chargé par Noël Le Graët, Zidane s’est emmuré dans un silence, trouvant le traitement du président de la FFF tout bonnement « dégueulasse » selon son biographe Frédéric Hermel. 

Zinedine Zidane a été la victime d’une balle perdue de la part de Noël Le Graët. Dimanche, en début de soirée, le président de la Fédération française de football a livré une interview téléphonique à RMC pour l’émission Bartoli Time au cours de laquelle il a évoqué la prolongation de contrat de Didier Deschamps, son avenir à la tête de la Fédération française de football, mais aussi… le cas Zinedine Zidane

Zidane chargé par Le Graët, le patron de la FFF dézingué 

Au cours de l’interview en question, Noël Le Graët a révélé ne rien avoir à en « secouer » de ce qu’il adviendra de Zinedine Zidane à l’avenir et que si l’ex-coach du Real Madrid avait essayé de le joindre par téléphone pour le poste de Didier Deschamps, il n’aurait même pas daigné répondre. Des propos qui ont choqué le monde du football à commencer par Kylian Mbappé, mais également la classe politique française avec la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra qui a même donné une conférence de presse à ce sujet ce lundi. 

«Ça l’a secoué. Il a trouvé ça dégueulasse parce que c’était une attaque humaine»

Mais qu’en a pensé le principal intéressé ? Proche de Zinedine Zidane dont il est également le biographe, Frédéric Hermel a vidé son sac sur le ressenti du champion du monde tricolore. « Zidane a vraiment cru que la place allait se libérer. Il se trouve qu’il a très envie d’entraîner. Il ne parle à personne. Il s’est enfermé là, comme il le fait souvent. J’ai envoyé un message à Zizou, il ne m’a pas répondu. Je l’ai fait par acquis de conscience. S’il est touché par la déclaration de Le Graët ? Ah bah bien sûr. Ça ne lui passe pas au-dessus parce que c’est personnel. On attaque pas un entraîneur ou un joueur, là on attaque une personne. Les personnes très proches de Zidane avec lesquelles j’ai parlé ce matin, qui n’avaient pas parlé avec Zidane non plus, parce qu’il se ferme dans les histoires comme ça, m’ont dit que ça l’a secoué et qu’il a trouvé ça dégueulasse parce que c’était une attaque humaine. Zidane tu peux le critiquer comme entraîneur ou joueur, ça ne pose aucun problème. Quand tu attaques la personne, là c’est plus du tout la même histoire ». a confié Frédéric Hermel ce lundi soir sur RMC pour l’After Foot. 

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