EDF : la réponse de Nike sur le maillot des Bleus
La rédaction

La polémique a été lancée la semaine dernière lors d’une enquête menée par l’organisation des consommateurs et des usagers (OCU), en Espagne, qui révèle la toxicité de certains maillots de l’Euro. Celui de l'équipe de France était en cause. Nike, équipementier des Bleus, nous apporte sa réponse.

L’équipementier de l’équipe de France, Nike, est soupçonné d’utiliser certains métaux lourds parfois retrouvés dans les colorants. Mais l’enquête réalisé a souligné également qu’un sous-produit contenu dans certains maillots des Bleus pouvait avoir des effets corrosifs pour la peau et perturberait les hormones. Certes, les joueurs ne portent leur maillot que pendant les 90 minutes de jeu, mais le problème pourrait s’avérer plus dangereux encore pour les supporters, qui eux, le portent bien plus longtemps. Nike, qui est pointé du doigt, a voulu réaffirmer auprès des ses consommateurs qu’ils sont très attentifs à ces problèmes de toxicité. « La sécurité de nos produits et du consommateur est, chez Nike, de la plus haute importance. Nous travaillons en étroite collaboration avec notre équipe de conformité pour tester nos produits et nos matières. L’usage de substances interdites est totalement proscrit dans la fabrication de nos produits. Nous avons été transparents et proactif dans notre engagement à protéger le consommateur et l’environnement contre les substances nuisibles » s’explique pour Le 10 Sport l’équipementier de l'équipe de France.

Les maillots épinglés
Certes, les maillots de l’équipe de France sont dans la « black-list » de l’OCU, mais ceux-ci ne sont pas les seuls. Le maillot de l’équipe nationale polonaise, est lui, passé ennemi public numéro 1. L’enquête révèle que le maillot devrait être retiré de la vente aux supporters, jugeant celui-ci trop toxique, notamment pour le système nerveux. Adidas, l’équipementier de la Pologne mais aussi de l’Allemagne, de l’Espagne, de l’Ukraine et de la Russie, est lui aussi remis en cause à la veille du lancement de l’Euro 2012.

Par Gary De Jesus avec Amélie Lesoudier