ASSE : Les petits secrets d’Aubameyang
La rédaction

Pierre-Emerick Aubameyang est un joueur à part. Expatrié très jeune pour faire ses classes au Milan AC, l’attaquant gabonais s’épanouit désormais en Ligue 1 à Saint-Etienne (qui rencontre Bastia à 20h). Dans une interview accordée au quotidien l’Equipe, Aubameyang partage son intimité et répond aux interrogations qui fleurissent autour du « bling-bling » qui l’entoure.

Un culte à Michael Jackson
Crète parfaitement gélifiée, baskets allègrement strassées, Pierre-Emerick Aubameyang se présente souvent face caméra avec un look qui attire l’œil. Alors que se répand comme une trainée de poudre l’image du footballeur frimeur, Aubameyang ne s’en soucie guère. Il assume parfaitement ce côté démonstratif même s’il se défend de s’habiller uniquement dans ce but : « J’aime me faire plaisir. Pour moi, pas pour le regard des autres. ». Cette propension à aimer la « sape », il l’a eu lors de son arrivée en Italie, au sein d’un Milan AC qui ne tolérait pas les écarts vestimentaires : « Ado, j’étais plutôt style US, avec casquette et tee-shirt large. Mais je me suis fait chambrer en arrivant à Milan. Daniel Cousin (son partenaire en sélection) et son frère Willy voulait que je m’habille bien pour aller à Milanello car là bas, c’est tenue correcte exigée. ». Depuis cette époque, Pierre-Emerick cultive le goût des choses qui brillent mais puise aussi ses influences d’une superstar internationale, le défunt Michael Jackson : « Depuis tout petit, je baigne dans sa musique. Papa me mettait du Michael et moi, je dansais. Il avait toujours du brillant sur lui. C’est un style. Ce côté flashy me plaît. Pouvoir me payer de jolies affaires, je le vois comme une récompense de mon travail et un hommage à Michael ».

Le nouvel ambianceur du vestiaire stéphanois
Cette passion pour le « King of Pop », Aubameyang tente de la communiquer au vestiaire stéphanois non sans mal : « Jusqu’ici c’était Baky (Sako parti à Wolverhampton) qui s’occupait de la musique. J’ai pris le relai. Je mets des musiques qui bougent et qui réveillent. Gradel lui, il veut toujours mettre de la musique africaine. Mais Ruffier n’est pas d’accord, il préfère le reggae. ». Une révélation qui témoigne de la bonne ambiance dans le vestiaire stéphanois. L’attaquant n’hésite d’ailleurs pas à chambrer ses partenaires lorsque ceux-ci tente de rivaliser au niveau vestimentaire : « Il y a de sacrés clients comme Jannot la saison passée, Mignot ou Cohade. Lui est en train de montrer des choses pas mal. L’autre jour, Renaud a sorti une paire de chaussure, comment dire... Elles n’étaient pas homologuées. ». Aubameyang semble donc être un élément essentiel du collectif de Saint-Etienne. Et s’il veut continuer à travailler dans la bonne humeur, le Gabonais serait bien inspiré de marquer ce soir à Bastia (20h) et d’offrir une seconde victoire consécutive aux Verts en Ligue 1.