Le clasico aura livré son verdict entre les deux attaquants du FC Barcelone. A peine rentré, Ibrahimovic a délivré les siens. De mauvaise augure pour Thierry Henry?
La victoire du Barça face au Real Madrid (1-0) au Camp Nou dimanche soir c'est également le succès de Zlatan Ibrahimovic. Pep Guardiola avait façonné son onze de départ en laissant son protégé sur le banc pour ne pas brûler les étapes. Il faut dire qu'Ibra revient fraîchement d'une blessure aux adducteurs. En optant pour une telle option, champ libre était laissé à Thierry Henry sur le front de l'attaque catalane. Une occasion dont n'a pas su profiter l'international français pour bien des raisons...
Henry délaissé par ses partenaires?
Le constat est effarant mais mérite d'exister. Livré à lui-même devant l'arrière garde madrilène, Thierry Henry n'aura pas su tirer son épingle du jeu. La faute à qui? Beaucoup de facteurs peuvent expliquer cette incapacité chronique de l'international français à peser sur les événements. Le jeu prôné par le Barça lors du clasico n'a pas permis à Henry de se mettre en valeur c'est une évidence. Cantonné sur le flanc gauche, « Titi » est apparu irrité par les choix de ses partenaires. Jamais servi dans de bonnes conditions malgré des appels en profondeur à la pelle, le meilleur buteur de l'histoire des Bleus a vécu un véritable calvaire. Avaleur d'espaces, son jeu a été bridé par ses coéquipiers, incapables (ou autre chose') de se servir des qualités du numéro 14 pour désarçonner une défense. Résultat? Henry plus spectateur qu'autre chose aura contemplé le jeu léché des Iniesta, Xavi et Messi sans pour autant obtenir sa part du gâteau. Sorti à la 52e minute sous les applaudissements du Camp Nou, c'est un Thierry Henry qui a semblé marqué par les événements qui a regagné le banc barcelonais, avant de s'éclipser pour laisser la place au magicien...
Ibrahimovic et son entrée fracassante
52e minute du clasico, un vent de folie souffle dans les travées du Camp Nou. Zlatan Ibrahimovic s'apprête à remplacer Thierry Henry. Les socios le savent peut-être déjà, la roue vient de tourner... Son entrée dans l'arène est digne de l'ancienne icône locale, Samuel Eto'o. A la 56e, sur une ouverture d'Alves, Ibrahimovic ajuste Casillas et offre la victoire au champion en titre. Tout un symbole... Là où Thierry Henry avait échoué, « Ibracadabra » d'un coup de baguette magique a illuminé la rencontre de toute sa classe. De toute évidence, ses coéqupiers le cherchent beaucoup, point d'encrage indispensable devant, les Xavi, Iniesta, Messi and co n'hésitent pas à s'appuyer sur les qualités de l'international suédois. Aux antipodes d'un Thierry Henry oublié le plus souvent... Doit-on y voir un signe? C'est plus que probable. En Catalogne plus qu'ailleurs, les effets de mode passent et trépassent rapidement, Henry en ferait-il les frais?