EXCLU - Match fixing : A quoi joue le TAS dans le dossier Metalist ?
La rédaction

A trois jours du tour préliminaire de la Ligue des champions PAOK-Metalist, programmé le 30 juillet, l’UEFA est toujours plongée dans un grand embarras. En effet, l’UEFA ne sait toujours pas si le Metalist Kharkov sera autorisé ou non à disputer la C1, alors que son entrée en compétition est prévue dans moins de 72 heures…

La participation du club ukrainien est toujours suspendue à la décision du TAS (Tribunal Arbitral du Sport), qui doit confirmer ou non les sanctions pour match fixing (match arrangé) prononcées par la fédération ukrainienne à son encontre, pour des faits qui remontent au 19 avril 2008, à l’occasion de la rencontre de championnat Karpat-Metalist (0-4).

Toujours muet malgré l’urgence (alors que les audiences remontent à février 2012), le TAS, dans un courrier en date du 26 juillet adressé aux différentes parties (comme vous pouvez le voir ci-dessous), a signalé qu’il allait livrer son arbitrage… dans la semaine du 29 juillet ! Dans cette affaire, le TAS agit comme s’il voulait jouer avec les nerfs de l’UEFA, car l’entrée duMetalist en C1 est prévue le 30 juillet.

Pour toutes les parties, il serait plus simple que le TAS livre son verdict avant le 30 juillet, afin que la suspension du club ukrainien des compétitions européennes soit définitivement actée ou levée. Or, le TAS, dans son courrier officiel, se refuse donc à garantir qu’il donnera son jugement avant le 30 juillet…

Cette inertie très étrange du TAS met donc l’UEFA sous pression, car pour l’image de la Ligue des champions, il serait très dommageable que le Metalist débute la C1 avant d’en être « retiré » quelques jours plus tard. En l’état, une seule partie semble bénéficier de l’inexplicable délai de l’organisme arbitral suprême : le Metalist, qui peut de la sorte espérer disputer malgré tout la Ligue des champions.

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