Alors que l’ASSE s’est inclinée de manière très décevante dimanche dernier face au SM Caen, Christophe Galtier se serait emporté en poussant un coup de gueule contre ses joueurs. Roland Romeyer fait le point à ce sujet.
« Ce soir, c’est vraiment un non-match de notre part. Nous cherchons toujours les raisons. Les « raisons » car il n’y a pas d’excuses. Jouer le jeudi et le dimanche, c’est quelque chose que nous avons bien fait la saison dernière, pas cette fois-ci (…) C’est à croire que certains se contentent de peu, pensent que des choses sont acquises, qu’à l’ASSE c’est plus facile qu’ailleurs », lançait Christophe Galtier dimanche après le revers de l’ASSE face au SM Caen (1-0). Et en interne, le technicien des Verts ne s’est visiblement pas montré plus calme.
« Il n’était pas seulement mécontent… »
« Christophe Galtier n'était pas content, j'étais présent et je suis totalement solidaire de Christophe. Les joueurs l'ont vu. J'étais 100% d'accord avec lui. Il n'était pas seulement mécontent des attaquants, mais de plusieurs joueurs. L'ADN de l'ASSE, c'est de tout donner. Comme nous l'avions fait à Rome. Il faut donner une bonne image, être des guerriers », a expliqué Roland Romeyer sur les ondes de RMC ce mercredi, au sujet du coup de gueule de Christophe Galtier.
« Le coach était en colère »
Jean-Christophe Bahebeck, l’attaquant de l’ASSE, a également évoqué le sujet lundi : « Dans le vestiaire, je ne vais pas vous mentir, c’était un peu tendu. Le coach était en colère, il a raison. Une semaine à trois défaites, ce n’est pas normal pour un club comme l’ASSE. Aujourd’hui, on avait pas mal commencé le match. On avait bien écouté les consignes du coach en première mi-temps. Mais il nous manquait cette réussite devant. Il faut le dire, on n’a pas assez pesé. Offensivement, ce fut presque le néant. Cinq tirs, trois cadrés, ce n’est pas assez pour des attaquants comme nous. Même si l’attaque bouge pendant les matchs, on doit avoir malgré tout des automatismes les uns avec les autres. Cela ne s’est pas vu contre Caen. Il nous manquait aussi cet état d’esprit de combattant qu’on a eu à Rome. Cela nous a fait défaut et résultat, on part avec zéro point. On est un peu énervés, un peu frustrés aussi. Maintenant il va falloir passer à autre chose. La trêve va sûrement nous faire du bien ».