ASSE : Pierre Ménès juge les sifflets des supporters stéphanois !
La rédaction

La prestation de l’ASSE livrée dimanche face à Bastia n’a pas du tout plu aux supporters stéphanois, qui l’ont fait savoir à leurs joueurs en les sifflant copieusement.

Avec un bilan de 7 points sur 12 possibles en Ligue 1 et la qualification pour la phase de poules de l’Europa League en poche, le début de saison de l’AS Saint-Étienne aurait pu être bien pire. Mais si les résultats sont au rendez-vous, les prestations, elles, ne le sont pas. Face à une équipe réduite à dix puis à neuf, les Stéphanois ont peiné pour remporter les trois points.

« C’EST À LA FOIS JUSTIFIÉ ET DUR »

Malgré la victoire face à Bastia dimanche (2-1) les supporters de l’ASSE ont exprimé leur mécontentement. Journaliste à Canal +, Pierre Ménès est revenu sur cet épisode via son blog : « C’est une victoire qui n’a pas plu aux supporters des Verts, qui ont copieusement sifflé leur équipe à la fin du match. C’est à la fois justifié par rapport à la pauvreté de la prestation stéphanoise et un peu dur au regard des pépins physiques intervenus avant et pendant le match, beaucoup de joueurs ayant fini en boitant, sans parler de la « frayeur Bahebeck », sorti à la mi-temps pour une gêne thoracique »

« UN MATCH JOYEUSEMENT ANIMÉ PAR MONSIEUR GAUTIER… »

Pierre Ménès est également revenu sur les deux faits de match qui ont bouleversé la rencontre, l’expulsion à la 4ème minute de Djiku et celle de Kamano à la 72ème : « Au-delà de ça, il faut signaler que le match a été joyeusement animé par monsieur Gautier, qui a très sévèrement expulsé Djiku dès la 4e minute de jeu. Le latéral bastiais fait mal à Lemoine, il n’y a aucun doute là-dessus. Mais pour le coup c’est vraiment « dans l’action » que son pied termine sa course sur la malléole du milieu stéphanois… Bref, je trouve ça un peu sévère dans l’esprit. La seconde expulsion bastiaise me paraît moins sévère dans la mesure où Kamano se jette en avant les deux pieds décollés du sol. Maintenant, ce qui est un peu choquant c’est de voir monsieur Gautier attendre patiemment, le carton rouge à la main, que l’attaquant bastiais - blessé sur l’action - sorte sur civière pour lui infliger le rouge. Un peu de psychologie et de retenue n’auraient pas été de trop. Mais c’est sans doute trop demander. »

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