Nkoulou, Gignac : Comment l’OM désamorce le phénomène Ibra
La rédaction

L’OM a tout fait pour rivaliser avec Zlatan Ibrahimovic durant la rencontre, et Gignac en particulier y est parvenu. Après la rencontre, les Phocéens ont également tenté d’étouffer le phénomène Ibra.

En le prenant à son propre jeu comique
Depuis plusieurs semaines désormais, grâce aux Guignols, un nouveau terme est apparu : se faire « zlataner ». Hier, l’OM s’est fait zlataner deux fois mais cela n’empêche pas Benoit Cheyrou de repartir la tête haute. Tout simplement parce que l’espace d’un soir, Ibra a trouvé un concurrent, André-Pierre Gignac, qui a lui aussi eu droit à son néologisme... « On a fait un match courageux en donnant tout. Ils se font fait "André-Pierriser". C'était une deuxième période fermée où les deux équipes étaient fatiguées. Beaucoup de gens nous voyaient perdre 6-0 mais on a prouvé qu'on pouvait rivaliser », a d’ailleurs clamé Cheyrou au sortir du match.

En le comparant à d’autres grands
Certes, Zlatan Ibrahimovic a réussi une grande performance et oui, il est sans aucun doute le meilleur attaquant de Ligue 1. Cela n’empêche que selon certains marseillais, ils ont déjà affronté plus fort. Et on ne parle ni de Ronaldo ni de Messi. Nkoulou, après la rencontre, avait un avis tranché sur le sujet. « Ce n’était pas évident de marquer Zlatan. C’est l’un des plus grands attaquants au monde. C’est difficile mais c’est aussi un plaisir. Ce n’est pas l’attaquant le plus difficile que j’ai eu à marquer. J’ai eu Ronaldinho aux JO en 2008 et je pense que c’était lui le plus fort. »

En maniant le second degré
André-Pierre Gignac avait chauffé l’ambiance il y a quelques jours en déclarant qu’il se « foutait de Zlatan ». Il l’a maintenue à bonne température hier soir sur la pelouse du Vélodrome en répondant du tac-au-tac au génial suédois. Forcément, après la rencontre, Gignac se devait de finir la partie en beauté. Avec un hommage plein de second degré. « Ibrahimovic ? Il fait deux beaux gestes. Paris ne le paierait pas autant si c'était un joueur en bois. »

En minimisant son impact dans le jeu
Marseille craignait plus que tout le phénomène Ibrahimovic et n’a pas été en mesure de le contrer, puisqu’Ibra a frappé par deux fois. Pourtant, cela n’empêche pas Elie Baup d’affirmer assez clairement qu’Ibra ne leur a pas fait si mal que ça. Avec un argument simple : Zlatan n’a été dangereux que sur les phases arrêtées. Dans le jeu, cela n’a pas été le cas. « On connaît Zlatan et ses qualités, il marque sur deux coups de pied arrêtés bien frappés qui sont toujours des situations périlleuses avec un joueur de cette taille. » Vu comme ça...