OL/ASSE : Aulas commente l’arbitrage du derby !
La rédaction

Bien décidé à ne plus commenter la prestation des arbitres, Jean-Michel Aulas pense que cela dessert son club depuis quelques temps.

« Les règles ne sont pas les mêmes pour tout le monde. On vient de vivre une série de décisions très particulières. En ce moment ça ne s’équilibre pas vraiment ». À l’instar de son bras droit Bernard Lacombe, Jean-Michel Aulas a pointé du doigt les décisions arbitrales contre l’OL ces derniers temps.

« LES JOUEURS SONT FURIEUX APRÈS MOI »

« Je ne sais pas quoi dire sur l'arbitrage. Si j'en dis plus, on me reprochera de m'écarter de ce que j'ai décidé d'appliquer. Si je ne dis rien, mes joueurs me reprocheront de ne pas les défendre. Alors, je m'en tiens à la position de fairplay que j'ai décidée, mais j'ai malheureusement l'impression qu'elle dessert le club. C'est ce que m'ont dit les joueurs, dimanche. Ils sont furieux après moi » a tout d’abord affirmé Jean-Michel Aulas avant de faire les comptes dans les colonnes de L'Equipe.

« UN MANQUE D’ÉQUITÉ INCROYABLE »

« Le penalty qui a nous a été refusé était exactement le même que celui qui a sanctionné Carvalho, la veille, pendant Évian-TG - Monaco (1-0). Tout aussi surprenantes, ces deux minutes de temps additionnel, alors qu'il y avait eu cinq changements et que l'arbitre avait arrêté le match plus d'une minute pour expulser l'entraîneur adjoint de Saint-Étienne. C'est un manque de psychologie et d'équité incroyable. Évidemment, je comprends les erreurs. Quand elles sont aussi énormes que contre Monaco (2-3), on se dit que tout le monde les a vues, qu'il ne sert à rien d'accabler le corps arbitral. Mais pendant ces trois matches face à Lille (0-0), Monaco (2-3) et Saint-Étienne (1-2), vous vous rendez compte des points que nous avons perdus, face à des concurrents directs, à cause de mauvaises décisions ? C'est gravissime, parce que cela nous fait perdre toute chance de podium. Je constate, en fait, qu'il ne sert à rien d'avoir une attitude différente. Moins j'en dis, plus on semble nous sanctionner. Alors, non, aujourd'hui, je ne sais pas quoi dire... »

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