OL - Clash : Jean-Michel Aulas en remet une couche sur le PSG !
An.B.

Alors que ses propos sur Twitter ciblant la politique et la gestion financière du PSG avaient fait vivement réagir, Jean-Michel Aulas a de nouveau taclé le club de la capitale à l’issue du Trophée des champions.

La saison de Ligue 1 n’a même pas commencé que Jean-Michel Aulas semble bel et bien décidé à ressortir la même rengaine que l’année dernière concernant la politique financière du PSG. Le président de l’OL avait profité de la probable arrivée de Jesé Rodriguez chez le club champion de France pour s’insurger du montant du transfert évoqué (25M€) pour l’attaquant espagnol, et dénoncer la gestion du club de la capitale. Sur son compte Twitter, le patron des Gones avait publié : « Le PSG poursuit une politique excessive d’investissement qui va abaisser la compétitivité de notre Ligue 1 : trop c’est trop », avant d’ajouter « Le budget moyen des clubs de L1 est de l’ordre de 50M€, l’OM 100 M€ et l’ASM 200M€ et le PSG 550M€. La compétition sportive ça n’est pas ça ». Après la défaite encaissée au Trophée des champions face au club de Nasser Al-Khelaïfi (4-1), Aulas a de nouveau exprimé son point de vue.

« Le PSG ne vit pas de ses propres ressources »

« Je considère que si on veut avoir un football professionnel qui a de la valeur, sur le plan médiatique, des droits télévisés, il faut qu’il soit compétitif. Pour cela, il ne faut pas que le PSG termine comme la saison dernière avec 31 points d’avance. (…) Il faut trouver au sein de l’organisation un certain nombre de règles pour permettre que la compétition soit disputée, pour que les acheteurs des droits TV aient envie d’acheter notre Championnat. Je suis pour que les équipes soient les plus fortes possibles, mais dans le cas actuel, le PSG ne vit pas de ses propres ressources. Il est subventionné par un État qui vient polluer complètement le fonctionnement d’une économie qui est traditionnelle (...) Il faut faire ce qu’ont fait les Anglais, les Allemands, avec un certain nombre de clubs qui créent leurs ressources, ce qui permet d’avoir une compétition très disputée. Pour un club comme Lyon, qui vit avec des investisseurs privés, c’est extrêmement frustrant d’avoir à lutter face à un investisseur qui n’a pas de modèle économique libéral mais qui dont le modèle est de financer sans regarder l’ensemble du système », a indiqué Jean-Michel Aulas au micro de beIN Sports.

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