L’Olympique de Marseille a opté pour la solution la plus simple pour renforcer son attaque : faire revenir Brandao, qui lui appartient. Didier Deschamps, sans doute conscient du scepticisme sur ce choix, s’est justifié devant la presse.
Pas de Borriello, pas de grand attaquant de calibre international. Non, le renfort offensif que Didier Deschamps voulait tant s’appelle Brandao. Et à la manière dont s’en est expliqué Didier Deschamps face à la presse. On comprend qu’il n’avait pas bien le choix. « Brandao, c'était la seule solution sur un plan économique et sur un plan sportif... On a exploré beaucoup de pistes et elles n'ont pas abouti, alors à un moment c'était vital d'avoir quelqu'un. »
Brandao utile deux à trois mois
Un Brandao clairement solution de substitution, que Deschamps ne considère pas comme une solution sur le long terme. « Cela ne clôt pas le mercato pour autant. Brandao sera là, après on verra dans deux ou trois mois... » Ce qui renforce bien l’idée d’un départ éventuel pour la Russie ou l’Ukraine dans avant la fin mars. Dernier point d’interrogation, ses problèmes judiciaires qui avaient contraint Brandao à l’exil. Didier Deschamps, de ce côté-là, n’hésite pas à botter en touche. « Ses problèmes judiciaires ? Il est libre de jouer, je n'ai pas à me substituer à la justice. Je ne suis pas moraliste. »
Avec Gilles Bertuzzi, à Marseille
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