La prochaine menace de l'OM est annoncée !
Benjamin Labrousse

Qualifié en demi-finale de la Ligue Europa, l’OM va devoir triompher de l’Atalanta Bergame pour espérer poursuivre son rêve de gloire en Europe. La tâche s’annonce rude pour des Marseillais en méforme. Surtout que du côté de la formation italienne, l’expérimenté Gian Piero Gasperini continue d’impressionner comme l’a récemment noté la Gazzetta Dello Sport. Explications.

Le calme avant la tempête. Ce mercredi, l’OM n’a pas su faire mieux qu’un match nul au Vélodrome face à l’OGC Nice (2-2). Un cinquième match consécutif sans la moindre victoire en Ligue 1 pour le club phocéen, qui a néanmoins réussi à se hisser jusqu’au dernier carré de la Ligue Europa en triomphant de Benfica (2-2 au cumulé, victoire aux tirs au but).

L’OM va affronter une belle équipe en Europe

Ainsi, si la saison de l’OM en championnat ne s’annonce pas si palpitante, Marseille veut rêver d’une belle épopée européenne. Tombeur de Liverpool en quarts de finale de la C3, l’Atalanta Bergame se dresse désormais sur le chemin des Phocéens, qui devront se surpasser afin d’accéder à une éventuelle finale de Coupe d’Europe. 6ème en Serie A, la Dea a su se réinventer. La formation de Gian Piero Gasperini est également en finale de la Coupe d’Italie (face à la Juventus) et donc en demi-finale de la Ligue Europa. Pour l’OM et surtout pour Jean-Louis Gasset, affronter le tacticien italien ne sera pas chose aisée.

« Il a battu tout le monde »

Sur le banc de l’Atalanta depuis 2016, Gasperini a su gagner le respect de ses pairs en Italie. Ce jeudi, la Gazzetta Dello Sport a consacré un éditorial sur le technicien passé par l’Inter Milan ou encore par le Genoa. « L’Atalanta de Gasperini - cette merveilleuse équipe qui, au cours des huit dernières années, a diverti l’Italie, enthousiasmé l’Europe et réalisé des exploits divers – manquait terriblement d’un bon parcours en Coupe. Il a pris tout le reste : il a battu tout le monde, y compris Liverpool ; il a construit des joueurs puis les a vendus pour en inventer d’autres ; il a joué à un football engageant et passionnant ; il a acquis une considération inimaginable, même au niveau international. Il lui manque, en effet, un trophée, quel qu’il soit, à toucher, à embrasser, à élever vers le ciel », peut-on ainsi lire au sein du quotidien transalpin, dont les propos ont été relayés par FM.

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