OM - Nasri : « Le niveau de jeu est affligeant à Marseille en ce moment »
La rédaction

Observateur averti de la situation actuelle de l’Olympique de Marseille, Samir Nasri a dressé un constat sévère sur l’état de forme des Marseillais en ce moment.

Arrivé à l’Olympique de Marseille en 1995 à l’âge de huit ans seulement, Samir Nasri a été professionnel durant quatre saisons au sein du club phocéen (2004-2008). S’il a depuis connu deux expériences à l’étranger à Arsenal et désormais Manchester City, le meneur de jeu français n’en reste pas moins attentif à l’actualité de son ancien club, plutôt mouvementée ces derniers temps, que ce soit sur le plan sportif ou extra-sportif.

« ÇA FAIT MAL DE LES VOIR JOUER »

Présent sur le plateau du Canal Football Club ce dimanche soir, le natif de Marseille n’y est pas allé par quatre chemins au moment de commenter le niveau de jeu actuel des hommes de José Anigo. « Ça me fait mal de les voir à ce niveau-là… Ils avaient plein d’ambitions en début de saison, ils voulaient être le nouveau Dortmund, recruter les meilleurs jeunes Français… C’est tout un ensemble, aujourd’hui ils n’arrivent même plus à gagner au Vélodrome. Le niveau de jeu est affligeant en ce moment, ça fait vraiment mal de les voir jouer », a-t-il déclaré.

MÉNÈS : « ILS NE PEUVENT PLUS SE SUPPORTER »

Lui aussi présent sur le plateau, Pierre a de son côté confirmé que l’ambiance n’était pas au beau fixe actuellement à l’OM. « Valbuena, il a un problème avec ses prestations déjà, il fait une saison plus que moyenne, médiocre, bien loin de ses prestations en équipe de France, ce qui agace beaucoup sur la Canebière. Après, avec Thauvin, ce n’est pas mes yeux, il est sorti à la 58e minute, on ne peut pas dire que la poignée de main ait été d’une extrême chaleur. Ils ne se regardent même pas. Il n’y a pas de fumée sans feu. (…) C’est eux qui nous enfument ! Ils ne s’aiment pas, ils ne se font pas des bisous, ils ne peuvent plus se supporter, il y en a qui ne peuvent plus supporter le club… À un moment donné il faut appeler un chat un chat », a déclaré le journaliste.

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