OM/OL - Clash : Quand un ancien président du PSG se prononce sur la querelle entre Labrune et Aulas…
La rédaction

Alors que Vincent Labrune et Jean-Michel Aulas se querellent depuis un certain temps déjà, un ancien président du PSG a commenté cette joute verbale.

Président du Paris Saint-Germain de 2006 à 2008, Alain Cayzac connaît bien le milieu du football, et tout particulièrement la politique liée à ce sport, lui qui a aussi été membre du comité directeur du club francilien depuis 1986. Le publicitaire a tenu à s’exprimer à propos de la bataille médiatique que les présidents olympiens mènent l’un contre l’autre.

« C’EST PLUS DE LA COMMUNICATION »

Dans ses propos recueillis par So Foot, Alain Cayzac a analysé la situation conflictuelle entre Labrune et JMA : « De mon temps, il n'y avait pas Twitter pour relayer, mais les guéguerres entre présidents, c'était un classique. C'est allé parfois un peu loin niveau vocabulaire. Chaque président a un public, ses supporters, qui adorent quand leur président attaque celui d'un club rival. Ces batailles, c'est plus de la communication, une manière de montrer ses biceps, de montrer qu'on défend son club et de lui apporter de la visibilité, car les médias aiment reprendre », a-t-il déclaré.

« CELA MONTRE QU’IL EN A »

L’ex-dirigeant parisien en a aussi profité pour comparer le style du président de l'OM et celui de l'OL : « Je n'ai jamais aimé les présidents qui attaquaient leurs joueurs publiquement, mais ceux qui l'ont fait l'ont fait pour leurs supporters... Ce n'est pas noble, c'est un peu populiste, mais ça va dans le sens des intérêts du président, car devant les supporters, cela montre qu'il en a, qu'il sait être méchant et donc défendre son club. JMA est excellent dans ce type de communication. Aulas est majoritaire et peut dire merde à qui il veut. Alors que Labrune a un devoir de réserve, car ce n’est pas son pognon. Il n'a pas répondu à Bielsa en début de saison dernière, c'est fort aussi, car il met son entreprise avant son ego, quitte à passer pour un con. Et au final, cela n’a pas trop mal réussi à Marseille quand il a laissé Bielsa tranquille, alors que beaucoup disaient qu'il aurait dû le virer. Il a donc été très bon sur ce coup-là, et très maître de lui. »

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