OM : Payet, Gignac, Thauvin… Quand Daniel Riolo distribue les mauvais points !
La rédaction

Alors que l’OM s’est incliné hier soir contre Montpellier, Daniel Riolo s’est exprimé pour RMC sur la prestation marseillaise. Extraits.

Connu pour ne pas garder sa langue dans sa poche, le journaliste de RMC a pointé du doigt les défauts du jeu olympien tout en reconnaissant que les Montpelliérains avaient fait un bon match. Selon lui, le collectif de l’OM n’a pas été à la hauteur et les individualités ne sont plus aussi performantes qu'en début de saison.

« LA MÉTHODE A DISPARU »

« Pourtant avant la rencontre, c’est la première place qui était visée puisque l’OM avait perdu. La période est clairement compliquée pour l’équipe de Bielsa. En ce moment, il n’y a que l’idée, le concept qui est là, mais l’application de la méthode a disparu. J’entends dire que c’est derrière que ça pêche. Je ne suis pas d’accord et comme Bielsa, je crois que le souci est devant. Le pressing est moins bon, la justesse technique fait défaut. L’OM est parfois capable d’arriver très vite devant la surface adverse, mais il n’y a ensuite plus rien. Ni les passes, ni les décalages nécessaires. Le collectif, excellent, masquait les carences individuelles, mais ce n’est plus le cas. Et ceux qui étaient bons coulent. Payet n’éclaire plus le jeu, Gignac ne voit plus un ballon, Thauvin joue seul et mal. »

« L’OM EST ATTENDU»

« Et puis, il y a l’adversaire. Montpellier a fait un très gros match. Un pressing constant du début à la fin. Le jeu de l’OM est compris désormais. L’OM est attendu. Montpellier ne fera pas chaque semaine un aussi bon match, mais face au leader, la motivation est différente. L’OM doit aussi gérer ce changement de statut. Et se dire que réussir une très belle première partie de saison n’offre aucune garantie pour la suite. Bielsa est un radical et évidemment il ne changera rien à ses idées. Il doit néanmoins constater que son OM aura du mal à gagner en comptant sur des gamins ou des « leaders » pas au top. En première partie de saison, on a vu : Mendy et Djadjedje bons. Gignac en feu, Payet régulier, Imbula essentiel. C’était une sorte de révolution. Un surrégime aussi. Maintenir son groupe en état de rester en haut du classement, la mission a changé. Monter c’est bien, rester en haut, c’est encore plus dur. »

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