OM/PSG - Boli : «Si tu sympathises avec les Parisiens, ce n’est même pas la peine de jouer»
La rédaction

Alors que l’OM reçoit le PSG dimanche soir, Basile Boli est convaincu que les Marseillais peuvent réaliser un coup s’ils adoptent la bonne mentalité.

Dimanche soir, l’Olympique de Marseille reçoit le Paris Saint-Germain. Si l’écart entre les deux équipes est abyssal, Basile Boli croit en une victoire de l’OM. En effet, les deux clubs sont séparés par 32 points et la différence n’a jamais semblé aussi grande. Mais un Classico est tellement particulier que le buteur de la finale de la Ligue des Champions 1993 contre le Milan AC espère que les Marseillais seront surmotivés.

« J’espère qu’il y aura des regards déterminés »

« Un Classico pourrait se jouer dans le couloir ? Il peut en tout cas se perdre. Sincèrement, j’espère qu’on ne verra pas les deux équipes se parler ou, pire, s’embrasser, avant le match. Ça, je déteste vraiment. Quand j’étais joueur, je n’embrassais même pas mon frère Roger quand je jouais contre lui ! Là, j’espère qu’il y aura des regards déterminés et de la dureté dans les attitudes. Ce n’est pas ce qui fera gagner bien sûr. Mais si tu sympathises avec les Parisiens avant le match, ce n’est même pas la peine de jouer », lâche-t-il dans une interview accordée au Parisien.

Maxwell juge le Classico

« Ce sont les petits détails qui font la différence. L’envie lors de l’entame du match, la précision technique, l’expérience, la personnalité... Pour gagner, on a toujours maintenu notre philosophie. Il ne faut pas la changer lors d’un Classico. On est dans un moment positif. Il faut être confiant, avoir la même envie que celle démontrée jusqu’à maintenant. Cela fait la différence lors des Classicos. Chacun de ces matches possède son histoire, mais je pense que celui gagné à dix après l’expulsion de Thiago Motta a été très difficile. Marseille nous a posé beaucoup de difficultés. Ils étaient en supériorité numérique, et avaient ouvert le score. On a ensuite marqué deux fois, et gagné avec beaucoup d’autorité. C’était un match spécial… et ça l’a également été après, dans le vestiaire ! C’est un match qui nous a marqués », jugeait quant à lui Maxwell.

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