PSG : La semaine cauchemardesque de Sirigu
La rédaction

Salvatore Sirigu connait un mois de novembre plutôt délicat avec le PSG et en sélection italienne. Fautif samedi soir lors de la défaite face à Rennes (1-2), l’ancien gardien de Palerme devra trouver la solution miracle pour rebondir.

Les Bleus en première partie
Titulaire mercredi soir à Parme face à l’équipe de France (1-2), Salvatore Sirigu n’a pas franchement eu l’occasion d’apprécier sa quatrième sélection sous le maillot de la sélection italienne. Certes, il ne pouvait pas grand-chose sur les deux buts inscrits par Mathieu Valbuena et Bafetimbi Gomis en faveur des Bleus. Mais dans l’ombre de Gianluigi Buffon, l’échec est un luxe que le gardien parisien ne pouvait visiblement pas se permettre.

Rennes finit le travail
Samedi face au Stade Rennais, Sirigu a du faire face à ses responsabilités et le constat ne joue malheureusement pas en sa faveur. Si le missile de Romain Alessandrini semble bel et bien imparable sur le premier but (13e), le coup-franc encaissé vingt minutes plus tard face à Julien Féret est à mettre sur le compte du portier parisien. Le Rennais ne l'a d'ailleurs pas nié sur RMC. « Quand je vois Sirigu placer le mur, je me dis que j’ai une possibilité, c’est Alessandrini qui devait tirer mais je sens que c’est possible de la mettre. Après j’ai un peu de réussite avec le rebond qui le gène. » Le placement hasardeux de son mur a fait la différence, et le PSG ne s’en est pas relevé par la suite. Suffisant pour provoquer la colère de Carlo Ancelotti…

Mise au clair
Selon RMC, le technicien parisien ne se serait pas privé pour exprimer ce qu’il pensait de la prestation de son compatriote italien face à Rennes. Dès le coup de sifflet final, alors que Sirigu prenait la direction des vestiaires, Ancelotti l’aurait interpellé d’un geste d’humeur en haussant le ton dans leur langue natale. Un rappel à l’ordre directement lié à son erreur fatale? Quoi qu’il en soit, le joueur vit actuellement sa période la plus pénible depuis son arrivée en France.

Par Guillaume de Saint Sauveur