PSG - Leonardo : « Qu’Aulas laisse Zlatan tranquille »
La rédaction

Excédé par les propos de Jean-Michel Aulas sur Ibrahimovic, Leonardo a repris de volée le président de l'OL. Selon lui, cette fois-ci, il est allé trop loin, beaucoup trop loin...

« Aulas, il est qui pour juger ? »
Leonardo a la sang chaud. Alors quand Jean-Michel Aulas ose s'attaquer au PSG, allant jusqu'à estimer « volontaire » le geste de Zlatan Ibrahimovic sur Dejan Lovren lors du PSG-OL (1-0) dimanche, le directeur sportif du club de la Capitale sort rapidement de ses gonds. Et n'hésite pas à recadrer violemment le président de Lyon. « Mais il est qui pour juger ? Sur les questions d’arbitrage, c’est une chose de discuter sur des points de règlement, a indiqué le Brésilien à L'Equipe. Mais juger l’intention d’un joueur sur un geste précis, ça n’a rien à voir ! C’est impossible de se prononcer sur une intention ! Attendez Aulas, il fait quoi ? Je ne comprends plus très bien. Il travaille aussi à la commission juridique de la Ligue ? »

« Un complexe d’infériorité »
Pour Leonardo, c'est simple, il n'y a qu'une explication à cette sortie médiatique : masquer -tant bien que mal- les « mauvais résultats de son équipe. » Rien de plus... « Lyon, on les a maîtrisés, surtout en seconde période, c’est la réalité, a-t-il rappelé. Aulas, on dirait qu’il cherche à justifier cette défaite. Mais vous savez ce que ses propos traduisent à mes yeux ? Un complexe d’infériorité… » On est loin, très loin, des échanges de l'automne 2010, lorsque Jean-Michel Aulas avait sondé l'ex-entraîneur du Milan AC sur l'idée de reprendre l'OL.

« Qu’il arrête de parler du PSG »
A tel point qu'à partir d'aujourd'hui, Leonardo invite même le président de Lyon à ne plus s'exprimer sur le PSG. Ce dernier était, en effet, intervenu dans la presse en conseillant à QSI, l'actionnaire majoritaire, de ne pas bouleverser l'organigramme suite à la défaite à Nice (2-1, le 1er décembre). Trop pour le DS parisien. « Mais qu’il arrête de parler du PSG ! L’autre jour, il sait : "Voilà, moi, je conseillerais ci, je conseillerais ça…", a-t-il argumenté. Là, il se met à parler de l’intention d’un de nos joueurs. Qu’il laisse Zlatan tranquille ! C’est trop facile de vouloir le pointer du doigt. » Voilà qui ne pouvait être plus clair...