Attentats à Paris - PSG : Explosions, peur… Kevin Trapp se confie !
La rédaction

Présent avec la sélection allemande durant les attentats du 13 novembre à Paris, Kevin Trapp revient sur cette soirée marquante. Et le gardien du PSG s’est notamment confié sur ses craintes après ces évènements.

Alors que l’équipe de France affrontait l’Allemagne le 13 novembre dernier au Stade de France, la soirée a d’abord été marquée par plusieurs explosions autour de l’enceinte avant les fusillades dramatiques qui ont frappé les rues de Paris et le Bataclan. Interrogé dans les colonnes du Parisien ce lundi, le gardien du PSG Kevin Trapp, présent avec la sélection allemande ce soir-là, revient en détails sur ces évènements.

« On est restés dans le vestiaire toute la nuit »

« Nous avions déjà dû évacuer notre hôtel dans la matinée en raison d'une alerte à la bombe. Pour nous, ce n'était rien, on en a presque rigolé. Pendant le match, quand on a entendu les explosions, nous avons pensé que c'étaient des pétards. Là encore, cela nous avait fait sourire. C'est en entrant au vestiaire qu'on a découvert ce qu'il se passait, à la télé. Oliver Bierhoff nous a dit que c'était très grave, qu'on ne savait pas encore ce qu'on devait faire. On a voulu d'abord rentrer à l'hôtel avec notre bus, mais on ne savait pas si c'était dangereux, si nous pouvions aussi être une cible. Finalement, on est restés toute la nuit dans le vestiaire avant de partir pour Francfort le matin », assure le gardien du PSG.

« J’ai coupé la télé pour ne pas devenir fou »

Kevin Trapp poursuit : « Ce sont des moments horribles. Quand je suis rentré à Paris, j'avais une sensation bizarre. Je pensais sans cesse aux événements. Est-ce que cela va arriver de nouveau ? Est-ce que je peux aller au restaurant, me promener ? J'avais des journées normales, je m'entraînais, mais quand je rentrais à la maison, toutes les chaînes de télévision ne parlaient que de ça en permanence. J'ai coupé la télé pour ne pas devenir fou, je ne pouvais plus regarder, cela m'obnubilait. Je ne pensais plus qu'à ça, et il fallait que je fasse autre chose pour me changer les idées ».

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