Le PSG est prévenu, un coup de gueule est lâché !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

La rencontre de dimanche s’annonce importante pour le PSG, qui doit se ressaisir après le naufrage à Newcastle (1-4) ce mercredi. Mais face aux joueurs de Luis Enrique, les Rennais sont également revanchards après leur première défaite de la saison contre Villarreal. Un revers qui ne passe pas auprès de Bruno Genesio. 

Quatre jours après avoir sombré à Newcastle (1-4) pour son deuxième match de Ligue des champions de la saison, le PSG enchaîne avec un autre déplacement qui a tout d’un piège à Rennes, habitué à avoir tenu tête au club de la capitale par le passé. Et justement, la formation bretonne a elle aussi à cœur de se rattraper après avoir chuté à Villarreal jeudi (0-1). Bruno Genesio a d’ailleurs mis la pression sur ses joueurs en conférence de presse.

« La colère n’est pas souvent de bon conseil, mais… » 

« La colère n’est pas souvent de bon conseil, surtout à chaud, et cela m’arrive rarement, mais parfois c’est bien d’en avoir un peu… Ce n’est pas Villarreal qui a gagné ce match, c’est nous qui l’avons perdu. On ne peut pas débuter un match de Coupe d’Europe comme on l’a fait », regrette encore Bruno Genesio

« On est beaucoup trop souvent en réaction »

 « On a besoin de progresser dans la manière dont on se prépare pour nos matches. On est beaucoup trop souvent en réaction, c’est peut-être là-dessus où on doit s’améliorer en priorité, poursuit l’entraîneur rennais, relayé par Ouest-France. Sur les 9 matches que l’on a joués, il y en a au moins 5 où on a été en réaction. À Lens, un but sur coup de pied arrêté, le baromètre le plus important de la concentration et de l’agressivité d’une équipe… Contre Le Havre, on mène 2-0 et on se relâche, puis on essaye de réagir et cela ne passe pas… Contre Lille, deux coups de pied arrêtés où on manque d’attention, et on revient… Contre Nantes, on mène 1-0 et on encaisse un but évitable avant la pause, puis on se remet dedans… Mais parfois ça ne suffit pas ! On doit travailler là-dessus. On va le faire, j’ai un groupe qui est à l’écoute et motivé et qui a des qualités. »

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