PSG : Après Blanc, Daniel Riolo s’en prend au « tout-puissant et trop présent » Al-Khelaïfi !
La rédaction

Au lendemain de la défaite concédée par le PSG sur la pelouse du FC Barcelone, Daniel Riolo tire à tout-va sur Nasser Al-Khélaïfi.

Alors que le PSG pouvait obtenir la première place de sa poule F de Ligue des Champions, les joueurs de Laurent Blanc ont cédé pour la première fois de la saison face au FC Barcelone sur des réalisations de Messi, Neymar et Suarez. Si la défense parisienne a très fortement été critiquée par les observateurs, Nasser Al-Khélaïfi en prend également pour son grade…

« UNE STAGNATION, PIRE, UNE RÉGRESSION »

Pas vraiment convaincu de la manière dont est géré le PSG, Daniel Riolo s’en est pris, sur RMC Sport, à la présidence du PSG, sans la citer : « La défaite à Barcelone n'est pas en soi illogique, anormale. Néanmoins elle est symptomatique, selon moi non seulement d'une stagnation, mais pire, d'une régression. La régression du club rejoint celle de certains joueurs. Thiago Silva n'est pas devenu nul, David Luiz, non plus. Cavani n'est pas bidon... Globalement, je ne crois pas que tant d'équipes que cela ont un meilleur effectif (…) Aucun des joueurs du PSG n'est devenu bidon. C'est une affaire de contexte, de cadre. Celui du PSG aujourd'hui n'est pas bon, pas sain. On ne va quand même pas se cacher derrière le budget ou le fair-play financier ? La décence le recommande. Depuis plusieurs mois, le coach a perdu son groupe, les joueurs sont perdus. »

« LE PREMIER RESPONSABLE, LE PRÉSIDENT »

Déçu par la prestation des Parisiens qui ont manqué le coche pour la première place de leur groupe, Riolo ne s’arrête pas là et parle d’un groupe en autogestion, sans véritable patron : « Sans directeur sportif, avec une préparation tronquée, voire inexistante, (on a privilégié la tournée commerciale cet été), un groupe en autogestion, le PSG avance avec ses stars au rendement incertain. Les individualités entretiennent l'illusion d'une grande équipe. Les responsables de cette situation sont bien évidemment les dirigeants et au premier rang, le président, tout puissant et trop présent. Aujourd'hui, je ne comprends pas, plus ce club. »

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