PSG : « Beckham, Jay-Z, Beyoncé… Le côté show-biz fait partie de l’ADN de Paris ! »
La rédaction

Invité à s’exprimer sur son ouvrage « Ici c’est Paris, l’épopée continue », Thibaud Leplat a évoqué le côté show-biz du club parisien.

Depuis l’arrivée de QSI, le Paris Saint-Germain attire plus que jamais les plus grandes stars de la planète qui défilent dans les tribunes du Parc des Princes. Interrogé par Europe 1 sur son ouvrage « Ici c’est Paris, l’épopée continue », le journaliste français Thibaud Leplat s’est confié sur le sujet. « Le côté show-biz fait partie de l'ADN de Paris. Le jour où il n'y aura plus ça, Paris disparaîtra. Le PSG est un club show-biz, un club paillettes, un club spectacle ».

« PARIS SE DOIT DE PRODUIRE DU SPECTACLE »

« Mais il faut prendre ça dans le bons sens du terme. C'est-à-dire que Paris n'obéit pas aux mêmes exigences que les autres clubs. Paris se doit de produire du spectacle, à la fois sur le terrain et dans les tribunes. Hechter le dit quand il reprend le club. Le budget à l'époque était moindre mais il paraissait déjà faramineux pour une équipe de foot. On disait déjà que les joueurs étaient trop payés. Si ce club a fonctionné et perduré, c'est parce que c'est un club qui veut faire le spectacle. En 1994, l'entraîneur Artur Jorge s'est fait virer alors qu'il est champion de France et demi-finaliste de la Coupe d'Europe. Charles Biétry l'avait dit à l'époque : "il manque un sourire au PSG". »

« LE PSG ACTUEL RESTE FIDÈLE À CE QU’IL ÉTAIT »

« Quand on discute avec les anciens, quand on regarde l'histoire du club, plus les mois passent et plus on se rend compte que le PSG actuel est très fidèle à ce qu'il était, a-t-il ajouté. Sauf que là ça prend des proportions plus grandes parce que les investissements sont plus grands mais toutes les choses qu'on reproche au PSG actuellement sont exactement les mêmes qu'on a reprochées à Hechter, à Borelli, à Canal en leurs temps. Avec l'arrivée des nouveaux investisseurs et de grands joueurs, on a retrouvé le Paris "show off", le Paris spectacle. A Paris, il vaut mieux être premier ou dernier que dixième. Il vaut mieux perdre 6-5 qu'1-0. Ça, c'est Paris et ça, ce n'est qu'à Paris. »

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