Assuré d’être champion de France, mais éliminé en Ligue des Champions, le PSG a l’occasion demain face à l’OL en finale de Coupe de la Ligue de brandir un troisième trophée après le trophée des champions et le championnat.
Depuis l’élimination contre Chelsea en quart de finale de la Ligue des Champions, rien ne va plus au PSG ! Pour certains spécialistes, Laurent Blanc ne s’est pas montré au niveau ; pour d’autres, ce sont des joueurs qui ont failli, notamment Edinson Cavani ou encore Marco Verratti. La défaite face à l’OL dimanche dernier en championnat a fait apparaître aux yeux du grand public un malaise dans l’équipe parisienne. La finale de la Coupe de la Ligue demain contre l’OL sonnera comme une revanche.
« Le PSG a l’obligation de gagner toutes les compétitions nationales»
Avec tous les millions d’euros investis lors des derniers mercatos, le PSG est entré dans une nouvelle galaxie, celle des clubs les plus riches au monde. Autant dire qu’on est obligé de gagner lorsqu’on fait partie de cette famille. Une chose pas si simple à réaliser. Les exemples de Manchester City ou encore de Chelsea montrent à quel point il est difficile de s’imposer sur la scène européenne. Le journaliste Nicolas Vilas est revenu pour RMC sur la situation que vit le PSG actuellement : « Le PSG est en train de grandir à vitesse grand V, peut-être un peu trop vite. Le PSG a aujourd’hui l’obligation de gagner toutes les compétitions nationales, c’est nouveau pour eux ».
« Cette finale PSG-Lyon devient très, très intéressante »
Défaits 1-0 à Gerland dimanche dernier, les parisiens avaient accusé le coup après l’élimination en Ligue des Champions. Toujours sans leur maître à jouer : Zlatan, les parisiens devront s’imposer. « Zlatan fait le détonateur dans les derniers mètres. Quand il n’est pas là, le jeu du PSG tourne en rond. Cette finale PSG-Lyon devient très, très intéressante », a déclaré Eric Di Meco au micro de RMC. En plus de sonner comme une revanche, la finale de la Coupe de la Ligue face à l’OL sera un moyen de renforcer la crédibilité de Laurent Blanc auprès de ses dirigeants.