PSG - Polémique : Cette icône de l’OM qui évoque la gestion de Zlatan Ibrahimovic…
La rédaction

Alors que le Classico approche à grands pas, José Anigo s’est exprimé dans les colonnes de France Football sur la gestion de Zlatan Ibrahimovic au PSG.

Les mots de Zlatan Ibrahimovic sur la France et les abitres, après la rencontre entre Bordeaux et le PSG, ont fait beaucoup parler. Malgré les excuses de la star parisienne, certains sont montés au créneau pour vivement critiquer ses propos. Interrogé dans les colonnes de France Football, José Anigo, recruteur pour l'OM au Maghreb, s’est exprimé sur la gestion d'un tel joueur dans un vestiaire.

« LUI FAIRE SENTIR D’ENTRÉE QU’IL SERA LOGÉ À LA MÊME ENSEIGNE »

« Je suis convaincu qu’il n’est pas si compliqué que ça de bien gérer un joueur comme Zlatan. Il suffit juste d’avoir les bonnes clés pour ouvrir les bonnes portes au bon moment. Dans un vestiaire, une mega star, c’est évidemment de la nitroglycérine. À manier avec la plus grande précaution car ça peut te sauter à la figure et détruire tout un groupe, l’entraîneur compris. Mais si c’est bien manié, ça peut te changer le cours de ta saison. Face à ce genre de joueurs, la priorité est de lui faire sentir d’entrée qu’il sera logé à la même enseigne que les autres. Son statut ne lui autorise aucun passe-droit. Au PSG, je suis convaincu que Ibra ne bénéficie pas d’autant de libertés que certains le prétendent », estime José Anigo.

« LE VRAI PATRON C’EST BLANC PAS ZLATAN »

« Blanc ? Sa gestion en douceur et sans éclat de voix est très intelligente et fine. L’astuce consiste peut-être juste à laisser penser au joueur que c’est lui le boss alors qu’en fait, c’est bien l’entraîneur qui contrôle tout. Les récents soutiens à Blanc de Thiago Silva et de David Luiz montrent bien que le vrai patron du navire c’est Blanc et non Zlatan. Reste que pour tenir un vestiaire, tout coach a besoin d’action forte. Dans cette optique, je suis persuadé que de temps à autre Laurent Blanc ne doit pas mâcher ses mots, même à l’égard d’Ibra. Sinon, il se mettrait en péril car les joueurs sont toujours à l’affût du moindre signe de favoritisme », insiste-t-il.

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