Lors du Classico, cette image n’est pas passée inaperçue. Celle de David Luiz refusant d’être remplacé, malgré les envies de Laurent Blanc. Un comportement qui a fait polémique.
L’un des faits de jeu du dernier Classico a été le refus de David Luiz de se faire remplacer. Touché sur un contact, le Brésilien n’a pas voulu céder sa place. Pourtant, Thiago Silva et Thiago Motta lui avaient pourtant demandé d’être prudent à l’approche de la rencontre face à Chelsea. De son côté, Laurent Blanc avait préparé le changement et Marquinhos se tenait prêt sur le bord du terrain. David Luiz souhaitait absolument terminer ce match, créant ainsi la polémique.
« L’attitude peut paraître choquante »
Dans sa chronique pour France Football, José Anigo est donc revenu sur cet épisode du dernier OM-PSG. L’ancien dirigeant phocéen indique : « L'image a forcément un peu marqué tout le monde. Quand David Luiz a sciemment désobéi à son coach, et également à son capitaine Thiago Silva qui l'incitait à obtempérer et à sortir suite à sa blessure face à Lyon le week-end dernier, il a renvoyé l'image d'un joueur capricieux qui n'en fait qu'à sa tête. De l'extérieur, l'attitude peut paraître choquante, irrespectueuse. Voire méprisante à l'égard de Laurent Blanc ».
« Certains ont des passe-droits »
Pour José Anigo, David Luiz a des privilèges et cela s’est vu sur cette rencontre. « Laurent Blanc n'a sans doute pas réglé le problème avec David Luiz comme il l'aurait fait avec Kurzawa ou Rabiot. Oui, dans un vestiaire il y a des statuts. Oui, certains ont des petits passe-droits en fonction de la place qu'ils occupent dans le groupe et de la proximité qu'ils peuvent avoir aussi avec le président. C'est valable au PSG comme sans doute à Troyes.... », a-t-il continué.