Alors que Brandao a été condamné à un mois de prison ferme qu’il devrait purger en travaux d’intérêt général, L’Equipe apporte de nouveaux éléments sur les dessous de son altercation avec Thiago Motta en août dernier…
« Cette décision est dans la droite ligne de ce qui se passe depuis le début de cette affaire. Nous sommes, sur le plan pénal, dans la démesure la plus totale. Je ne comprends absolument pas l'explication du tribunal qui considère la forte médiatisation de cette affaire comme une circonstance aggravante », a lâché l’avocat de Brandao suite à la condamnation d’un mois ferme de prison pour le buteur brésilien du SC Bastia. Dans son édition du jour, L’Equipe apporte de nouvelles révélations concernant l’attitude de Thiago Motta…
QUAND MOTTA REVIENT SUR LE VIOL
Le quotidien sportif explique que Brandao aurait tenté de justifier son geste durant son audience par un comportement inacceptable de la part de Thiago Motta. Le milieu de terrain du PSG l'aurait accusé « d'avoir vraiment commis le viol pour lequel il a été blanchi », comme le précise l’article de L’Equipe. Cet épisode du viol remonte à l’époque ou Brandao évoluait encore à l’OM…
« C’EST PITOYABLE »
Christophe Galtier, ancien mentor de Brandao à l’ASSE, n’a pas dissimulé sa colère après la révélation de cette sanction d’un mois ferme de prison : « Quand je vois le nombre de délinquants dans notre pays qui ont un casier judiciaire de deux ou trois pages, qui n’ont jamais mis les pieds dans une prison, j’ai la sensation qu’il y a un président d’un tribunal qui a voulu se payer un joueur. Il s’est fait plaisir. C’est une aberration ! Quand je vois tout ce qu’il se passe avec des gens qui roulent dans des voitures volées, qui sont dans le trafic, qui sont des agresseurs et qui n’ont jamais mis le pied en prison… Aujourd’hui, on veut envoyer en prison un footballeur, même si je pense qu’il ne va pas y aller. Parce qu’un président a décidé de se faire un footballeur et qu’on parle de lui. C’est pitoyable et ce n’est vraiment pas beau pour notre pays ».