«Ce n’est pas possible» : Le RC Lens se lâche après son exploit !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Le RC Lens a connu une soirée magique mardi sur sa pelouse en battant Arsenal (2-1) pour son deuxième match de Ligue des champions. Le Stade Bollaert attendait de retrouver l’Europe depuis 21 ans et a parfaitement rempli sa fonction de douzième homme pour l’occasion, de quoi impressionner Franck Haise et ses joueurs.

Deux semaines après le nul arraché sur la pelouse du FC Séville (1-1), le RC Lens a frappé un grand coup en battant Arsenal (2-1) dans une ambiance des très grands soirs au Stade Bollaert. La soirée avait pourtant mal débuté avec l’ouverture du score de Gabriel Jesus (14e), laissant craindre une domination à sens unique des Gunners. Mais Adrien Thomasson (25e) puis Elye Wahi (69e) ont permis aux Sang et Or de créer l’exploit devant un public conquis qui n’a rien lâché. Entre larmes de joie et cris euphoriques, les supporters n’ont pas caché leur excitation, pour le plus grand bonheur du groupe de Franck Haise.

« Avec le public, on est capables de tout »

« On a senti dès l'échauffement que c'était encore un degré au-dessus par rapport à d’habitude, a raconté Brice Samba, qui a largement contribué à la victoire des siens. On est chanceux de jouer devant eux, c'était le 30e guichets fermés d'affilée, je n'ai pas les mots. C'est pour ça qu'on se donne à 10.000%. » Une rôle décisif du public lensois souligné par Adrien Thomasson sur Canal + : « Avec le public, on est capables de tout. Cette soirée va rester gravée. »

« Vous m'auriez dit ça quatre ans avant, quand on affrontait des équipes de Ligue 2, je vous aurais dit: ‘Ce n’est pas possible’ »

« On avait à cœur, devant notre public, d'animer ce match, reconnaît de son côté Jonathan Gradit, relayé par RMC. C'est ce qui s'est passé, on les a regardés droit dans les yeux. Vous m'auriez dit ça quatre ans avant, quand on affrontait des équipes de Ligue 2, sans leur manquer de respect, je vous aurais dit: ‘Ce n’est pas possible’. C'est un rêve éveillé! » Franck Haise évoque de son côté « une symbiose » entre son groupe et le public lensois. « Le public nous a transcendés mais je pense qu’on a transcendé le public aussi, confiait-il en conférence de presse. Les joueurs ont transcendé le public. C’est toujours une symbiose, une synergie. Ce n’est pas l’un sans l’autre, c’est l’un avec l’autre et quand c’est comme ça, ça fait des belles soirées. » Le volcan de Bollaert est effectivement impitoyable avec les cadors européens, le PSG en faisant déjà les frais le 1er janvier dernier en Ligue 1 (3-1).

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